vendredi 29 juin 2012

Du Pattinson en veux-tu en voilà : Bel Ami & Cosmopolis au cinéma



Ayant vu ces deux films le même soir à l’occasion de la fête du cinéma, je ne résiste pas à faire un article spécial Robert Pattinson, mais en réalité c’est aussi une excuse pour faire un deux en un ! Donc je vais surtout parler des films, et seulement un peu de Robert Pattinson (d’ailleurs je vous rassure, je n’éprouve pas le même engouement pour le jeune homme que pour Ryan Gosling, vous êtes à l’abri de ça)




Bel Ami

Une adaptation cinématographique de Maupassant par les américains, je m’attendais un peu au pire, je dois l’avouer, et ce malgré le casting assez remarquable (Uma Thruman, Kristin Scott Thomas, Christina Ricci et donc Pattinson). J’ai lu le roman il y a quatre ans, et je ne me souvenais plus trop des détails (oui, je sais, pour une soit disant spécialiste de Maupassant, ça craint un peu, mais pour ma défense il ne fait pas parti des livres sur lesquels j’ai activement travaillé), tout ce dont je me rappelais, c’est que George Duroy (Pattinson) était un personnage que j’avais détesté (un jour je vous ferais peut être un top 5 de mes personnages de roman détesté, je risque d’avoir des commentaires acides).
Je vous raconte tout cela pour vous expliquer que je ne suis finalement pas la mieux placée pour critiquer l’adaptation en elle-même. Je pense que les grandes lignes ont été respectées, mais les caractères de certains personnages ont été un peu modifiés, notamment celui de George Duroy, toujours aussi antipathique mais un peu ridicule, et moins calculateur que dans le roman, ainsi que celui de Madeleine (Uma Thurman), un peu plus garce selon moi que dans le roman. Mais concernant l’adaptation, je ne peux pas juger davantage. 

Du coup, le film en lui-même n’est pas un grand film, car il manque de subtilité, mais reste quand même un film agréable à regarder. Je pense que la VF est abominable par contre, c’est pour ça que je suis indulgente avec les acteurs, car je pense qu’ils ont été desservis par cette version française, Pattinson (comme toujours d’ailleurs), mais aussi Uma Thurman en particulier. Mais en tout cas, je m’attendais tellement au pire, j’ai été rassurée, et j’avais enchainé les films décevants, donc celui-ci, sans me transporter, a su me plaire, et c’est tout ce que je demandais. Après, cela reste une vision américaine du Paris du 19ème, donc tout manque un petit peu de charme (l’image est un peu trop lisse et les couleurs trop contrastées), d’autant plus qu’à ce que j’ai cru comprendre, le tournage n’a pas eu lieu à Paris mais en Hongrie (sacrilège)
 
Pour finir, le petit plus du film, c’est Christina Ricci, que j’ai trouvé vraiment touchante, et qui a sûrement hérité du rôle le plus sympathique du film.









Cosmopolis

Voici un film qui m’intriguait, la bande annonce était attirante, j’avais hâte de le découvrir, et encore une fois, malheureusement, je n’ai pas eu l’occasion de le voir en VO (Et je le répète, Pattinson en VF, c’est presque une torture, on se rend compte qu’il n’est pas mauvais acteur quand on le voit en VO). Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, mais une chose est sûre, je ne m’attendais pas à ça ! D’ailleurs, la Bande annonce rythmée induit totalement en erreur, puisque le film repose entièrement sur l’absence de rythme, ainsi que l’absence de musique, de décor (d’intérêt ?). Il ne s’agit que d’une succession de dialogues dont le sujet n’est pas toujours tout à fait compréhensible, et quand il n’y a pas de dialogue, il y a du sexe. Voilà voilà. La moitié de la salle est partie durant le film, la plupart en râlant fortement. Effectivement, il s’agit d’un film très étrange, où il ne se passe pour ainsi dire rien, le tout dans une ambiance pesante. 

Cependant, j’ai été totalement fascinée par ce film. J’ai du mal à savoir pourquoi, je pense que c’est en grande partie parce qu’il m’a surprise, parce qu’il est effectivement très étrange, et que j’avais envie de comprendre, d’en savoir plus, de savoir où le réalisateur voulait en venir. En plus de cela, j’ai trouvé qu’il y avait des plans originaux, qui sautent un peu aux yeux, et qui contribuent à l’ambiance particulière du film, par exemple, les acteurs sont parfois filmés de très près, non pas en gros plan mais vraiment avec la caméra posées devant eux (du coup cela déforme un peu), ou au contraire, alors que les personnages partent au fond de la pièce, la caméra ne les suit pas, reste en plan large, et ils discutent plusieurs minutes au fond de la pièce, au fond de l’écran en quelque sorte. Même certains plans basiques ont un rendu original parce que la caméra est un déplacée par rapport à ce dont on a l’habitude, notamment lorsque les personnages discutent. En général pour ce genre de plan, la caméra se situe derrière l’épaule de l’un des personnages pour filmer celui qui parle, et inversement, dans le film, il arrive que la caméra soit légèrement décalée, ce qui fait qu’elle n’est pas derrière l’épaule mais un peu à côté, et de cette manière on voit davantage le personnage qui ne parle pas, et ce sous un angle peu habituel. Bon, j’imagine que cela ne vous passionne pas des masses, mais j’ai vraiment été frappée par tout cela.
Du coup, est-ce que j’ai aimé ? Je n’en sais rien. J’ai été fascinée, c’est tout ce que je peux dire, je suis ravie de l’avoir vu, mais j’ai un peu envie de dire également « plus jamais » ! Non, vraiment, quelle expérience étrange !

mercredi 27 juin 2012

J’ai vu « Prométheus » et je n’ai pas aimé.



Avant toute chose, je n’ai vu aucun des Aliens (oui oui, je sais, shame on me et tout le tralala), mais devant tout le battage qu’il y avait autour de Prométheus, je suis devenue curieuse (mal m’en a pris). Et puis je me suis dit, un film réalisé par Ridley Scott et joué par (notamment) Charlize Theron, ça doit quand même se laisser regarder.

Et bien non. J’ai trouvé le film relativement grotesque, à cause d’un scénario sans grand intérêt. Alors oui, effectivement, ne connaissant pas vraiment les Aliens, je ne pouvais sûrement pas pleinement apprécier ce prequel (oui, j’ai appris ce mot récemment, maintenant je le ressors à tout bout de champ), mais quand bien même, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup trop de raccourcis dans l’histoire. Et je ne vous parle même pas du fait que les personnages s’enfoncent dans un endroit qui respire le danger sans franchement s’inquiéter plus que ça (le ressort typique du film d’horreur basique). Du coup, le scénario est très prévisible, du début à la fin.

Pour couronner le tout, le film est en 3D, et cela ne sert à rien (à part payer plus cher la place de cinéma, mais bon, vous l’aurez compris, je n’aime pas les films en 3D, je n’aime pas le principe même de la 3D, ça ne m’intéresse pas).

Il y a quand même une scène qui m’a bien plu, mais je ne peux pas en parler sans spoiler. Disons que pour le coup, et même si la encore je l’avais vu venir, je me suis dit que ça, c’était plutôt original, et la scène en elle-même est réussie, en ce sens qu’elle coupe un peu le souffle (pour ceux qui ont vu le film, je fais référence à la scène de « chirurgie »). Par contre dans cette même scène, je n’ai pas pu m’empêcher de voir un clin d’œil au film le 5ème élément et au personnage de Liloo. Encore une fois, pour ceux qui n’ont pas vu le film, cela ne dira pas grand-chose.


Pour l’anecdote, j’avais le choix entre deux films, Men In Black III ou Prometheus, et j’ai donc choisi le 2nd, malheureusement. En effet, la veille Cher et tendre était allé  voir MIB III pendant que je me faisais plaisir en revoyant Hunger Games, j’aurais donc du faire l’inverse ! D’ailleurs, pendant Prometheus, j’ai hésité à me faufiler de nouveau dans la salle d’Hunger Games, quitte à perdre mon temps, j’aurais pu le revoir encore une fois…

Ce qui vous attend si vous attendez un enfant – Krik Jones (II)





Un film choral qui parle de bébés, je dois avouer qu’il n’en fallait pas beaucoup plus pour me donner envie de voir ce film, que voulez-vous, je n’y peux rien ! Nous avons donc profiter de la fête du cinéma pour aller voir ce film qui réunit donc notamment Cameron Diaz, Jennifer Lopez, Elizabeth Banks, Chace Crawford et j’en passe.

Je ne m’attendais pas pour autant à un grand film, les films choral sont toujours amusants à voir à cause de la ribambelle d’acteurs, mais cela ne fait jamais de très grands films, on le sait. Cependant, comme celui-ci semblait être l’adaptation d’un best seller anglais, j’avais un peu l’espoir de passer un vrai bon moment.

Au final, ce n’est pas franchement une réussite, mais cela aurait pu être un bon film. Le film a deux défauts majeurs selon moi.
Tout d’abord, il en fait trop. Trop d’acteurs, trop d’histoires différentes, et du coup, tout reste superficiel. Je pense que le film aurait pu se passer de deux femmes enceintes sur les 5, à savoir Cameron Diaz (pourtant, je l’aime bien, mais sa grossesse n’apporte pas grand-chose à la globalité du film) et Brooklyn Decker, même si effectivement cette dernière détient pas mal de ressorts comiques, mais un peu grotesques (et puis de toute façon je n’aime pas Brooklyn Decker pour une raison tout à fait idiote, mais quand même).  5 femmes enceintes (ou presque) + le groupe de pères, ça fait trop, ou alors il aurait fallu prendre le parti pris de faire un film à sketch. En effet, le film passe son temps à passer d’un couple à un autre, ce qui fait qu’il manque un fil conducteur (oui, à part la grossesse je veux dire).
En plus, et c’est le deuxième défaut du film, on sent que le réalisateur hésite entre plusieurs tons dans son film. Ainsi, on passe du comique à l’émotion sans transition, juste en changeant de protagonistes, et ça ne marche pas. Le tout donne un film qui manque de rythme, où finalement on a le sentiment qu’il ne se passe pas grand-chose alors qu’il y avait du matériel pour faire un film bien plus conséquent, et sûrement bien plus proche à la réalité.

 
Maintenant que j’ai bien détruit le film, je dois avouer que personnellement, j’ai quand même passé un bon moment, mais j’avais conscience que Cher et Tendre devait passablement s'ennuyer (et les coups d’œil que je lui lançais pour m’en assurer ne faisait que conforter mon impression). Après, comme je suis une fille sensible, j’ai quand même eu les larmes aux yeux à la fin.

Si le film n’est pas réussi, je donne quand même une mention spéciale à Elizabeth Banks et tout ce qui concerne sa partie, car j’ai trouvé qu’il s’agissait de la plus émouvante, de la plus intéressante et sans doute de la plus réaliste. L’histoire d’un couple qui peine à avoir un enfant, et d’une femme qui avait une certaine idée préconçue de la grossesse, et qui a de nombreuses déconvenues. J’ai beaucoup aimé le couple Crawford / Kendrick également.

Et sinon, si toi aussi tu as lu le Cosmo de ce mois, et bien tu as du avoir le droit à un article qui spoile totalement le film. Bravo Cosmo je dis !

mardi 26 juin 2012

Homeland





Au rayon des nouvelles séries de la rentrée US 2011, je crois qu’Homeland est LA série dont tout le monde a parlé, LA grosse révélation.  Cependant, comme j’avais déjà pas mal de séries en cours, je m’étais dit que je la découvrirais plus tard.

Le pitch est le suivant : Carrie Mathison est agent à la CIA, et apprend par l’une de ses sources qu’un soldat américain est passé à l’ennemi, et travaille donc pour les terroristes. Donc quand le sergent Brody, disparu en Irak depuis 8 ans, refait surface et est accueilli en héros dans son pays, Carrie est convaincue qu’il s’agit du soldat en question. Cependant, suite à un incident qu’elle a provoqué quelques mois plus tôt, elle n’est plus très bien vue au sein de la CIA, et va devoir se battre pour empêcher une nouvelle attaque terroriste.

Voici une série bien sérieuse donc, ce qui ne fait pas de mal de temps en temps. Au départ, j’avais un peu peur de me retrouver face à une série du genre « 24 », avec des méchants terroristes très méchants, des agents de la CIA très gentils qui fracassent des jambes à tour de bras, et une Amérique symbole de sainteté (je dis ça, mais j’adore 24, même s’il s’agit de la série la plus misogyne qui existe). Mais il n’en est rien. Au contraire, il s’agit d’une série tout en nuance, ou rien n’est tout blanc ou tout noir, ce qui en fait une série très intéressante, mais aussi très prenante.

 
Je ne peux pas attendre plus longtemps avant de vous dévoilez selon moi le gros, que dis-je, l’immense intérêt de la série : Claire Danes. Il s’agit d’une actrice que j’aimais beaucoup à une époque, et que dont je suivais les films, puis je l’ai un peu perdu de vue. Dans cette série, elle est incroyable, époustouflante, fantastique, stupéfiante, sensationnelle (je pourrais vous en mettre des tonnes comme ça, mais je pense que vous avez compris). Je trouve que c’est vraiment impressionnant de la voir jouer, d’autant plus que la série se veut très réelle, et certaines scènes sont donc dures ou crues, et le rôle qu’elle joue n’a rien de facile ou de reposant. Je suis totalement retombée sous son charme (car en plus, il faut bien dire qu’il s’agit d’une femme magnifique), et je suis plus qu’épatée par son talent. Claire Danes donc, rien que pour la voir à l’œuvre, on se doit de regarder Homeland ! Bon, les autres acteurs sont formidables aussi, c’est une série très travaillée, et rien n’est laissé au hasard, donc tous les acteurs sont talentueux, mais Claire Danes, elle crève l’écran, voilà tout. 

Mais sinon, la série en elle-même est effectivement très bien faite, le scénario en particulier est bien ficelé, ce qui fait que l’on meurt d’envie de savoir la suite. Les personnages sont une énigme, c'est-à-dire qu’ils ne sont pas parfaitement lisse ou totalement méchants, le spectateur ne sait donc jamais vraiment sur quel pied danser, et ça, non seulement j’aime, mais en plus, je trouve que cela fait du bien, un peu de nuance pour une sujet si difficile, et si largement traité.

Pour résumer grossièrement, cette série a fait beaucoup de bruit, et cela se comprend, car c’est du lourd, effectivement ! (et puis moi, ça me change un peu de mes vampires ou de mes chirurgiens !)

La suite en octobre, ça va être long !!

lundi 25 juin 2012

Blanche Neige et le Chasseur – Rupert Sanders





Blanche Neige n’a jamais été une histoire que j’apprécie, à commencer par le Disney d’ailleurs que je ne regardais jamais (et pourtant, les Disney, je les ai regardé en boucle quand j’étais enfant). Mais j’étais intriguée par l’adaptation de Rupert Sanders. J’avais entendu dire que l’histoire avait été légèrement bouleversée, qu’il s’agissait d’un film assez sombre, que Blanche Neige n’avait rien à voir avec la princesse fragile dont on a l’habitude. Petit plus, j’avais envie de voir Charlize Théron en méchante marâtre.

Verdict ? J’ai beaucoup aimé. Cela me fait bizarre de voir Kristen Stewart en autre chose que Bella de Twilight par contre, mais finalement je m’y suis rapidement faite. Effectivement, il règne dans ce film une atmosphère très sombre, qui m’a rappelé l’univers d’Alice aux pays des merveilles version Tim Burton (cependant, j’ai horreur de Tim Burton, mais dans le cas présent, j’ai eu l’impression de retrouver les bons côtés de l’univers de Tim Burton).
Le personnage de Blanche Neige est une sorte de Jeanne d’Arc, ce qui change donc effectivement de la princesse habituelle ! Je dirais qu’il s’agit d’un conte moderne, qui démontre que maintenant, les princesse aussi ont du caractère et peuvent se rebeller (il semble que ce soit une mode ces derniers temps chez les princesses de toute façon). Personnellement, j’ai beaucoup apprécié.

En ce qui concerne plus particulièrement la performance des acteurs, je ne suis pas toujours entièrement convaincue par les talents de Kristen Stewart, par contre Charlize Theron est épatante, magnifique, terrifiante ! En ce qui concerne les hommes, qui n’ont que des seconds rôles (je vous le dit, on est loin du compte classique et du prince charmant, c’est vraiment girl power ce film), encore une fois j’ai eu du mal à ne pas voir Thor à l’écran, mais le chasseur (interprété par Chris Hemsworth, qui je dois l’avouer est plutôt agréable à regardé sur grand écran), mais autant j’avais trouvé l’acteur épouvantable dans Thor, autant là, je me suis dit qu’il n’était peut être pas si mauvais. Mais bon, ensuite, ça reste un blockbuster, donc c’est toujours difficile de juger la qualité du jeu des acteurs, qui en font toujours un peu trop, forcément.

 

Juste un petit mot sur les costumes, qui sont fantastiques, en particuliers toutes les robes et tous les bijoux portés par Charlize Theron, un vrai spectacle en lui-même. Et j’ai trouvé que c’était bien pratique pour Blanche Neige de porter un pantalon en cuir sous sa robe ! En réalité, c’est un détail qui m’a bien fait rire, et qui je pense participe à l’idée que la princesse de maintenant, elle se rebelle et elle porte même un pantalon (après tout, c’est quand même le chasseur qui lui arrache son jupon pour dévoiler le pantalon qui est dessous) ! Il doit sûrement y avoir toute une symbolique à faire sur ce film et la façon dont le conte est revisité, je serais curieuse de voir ce que certains critiques pourraient dire là-dessus (excusez moi pour cette digression, mais il faut dire que dans une vie antérieure, j’ai travaillé sur la symbolique des contes de fées, du coup ce film qui change les codes, ça m’attire et m’intrigue)(d’ailleurs, si vous aussi ça vous intrigue, je vous conseille une œuvre de Bruno Bettelheim « Psychanalyse des contes de fées »).

Un bon film, avec cependant quelques longueurs de temps en temps, ou un petit manque de rythme, mais qui moi ne m’a pas du tout dérangé (contrairement à cher et tendre qui a trouvé ça un peu long).


Bref, un « Blanche Neige » qui m’a réconcilié avec l’histoire de Blanche Neige !

lundi 18 juin 2012

Les marches du pouvoir – George Clooney





Synopsis (allociné)
Stephen Meyers est le jeune mais déjà très expérimenté conseiller de campagne du gouverneur Morris, qui se prépare pour les élections à la présidence américaine. Idéaliste et décidé à faire honnêtement tout ce qu’il peut pour faire gagner celui qu’il considère sincèrement comme le meilleur candidat, Stephen s’engage totalement. Pourtant, face aux manipulations et aux coups tordus qui se multiplient vite, Stephen va devoir faire évoluer sa façon de travailler et de voir les choses. Entre tentations et désillusions, les arcanes du pouvoir le transforment…

Mon Avis
J’attendais beaucoup de ce film car j’en avais beaucoup entendu parler, et surtout en bien. Je dois avouer que je ne suis pas très au fait des élections présidentielles ou autres et de leur fonctionnement (je connaissais mieux à une époque, mais j’ai un peu oublié), du coup, au début du film j’étais un peu perdue (bon, je n’étais peut être pas super concentrée et j’avais mis le film en VO, alors cela n’aidait pas non plus…). Mais le film est tout de même bien fait pour cela, car il donne un bon aperçu du fonctionnement des élections, mais aussi et surtout une critique de ce système et de ses intervenants. Pourtant, au début, l’histoire et surtout les personnages donnent l’impression qu’il y a « les bons et les méchants », mais rapidement les choses se compliquent.
George Clooney n’est pas très présent dans le film, mais il est plus que convainquant dans son rôle (la classe à la Clooney, ça le fait plutôt pas mal en homme politique). En ce qui concerne Philip Seymour Hoffman, j’ai un peu du mal avec cet acteur, mais j’ignore pourquoi exactement, pour une raison que je n’arrive pas à identifier, il me met mal à l’aise. Cela n’enlève rien à sa performance, mais disons que du coup, je ne pourrais pas vous dire grand-chose à son sujet.
Du coup, venons en à Ryan Gosling, car vous savez maintenant que lui seul m’intéresse réellement, d’ailleurs j’annonce que j’en ai fini avec le visionnage de ses films normalement, il m’en reste quelques uns mais qui ne me disent rien, donc je m’en tiens là. Donc Gosling. Et bien je l’ai trouvé vraiment bon, encore une fois, et ce film a fini de me convaincre de ses talents d’acteurs, mais aussi de son charme et du high level niveau sexytude de sa voix (oui, je sais, ce n’est pas très constructif comme remarques, mais c’est vrai). Blagues à part, j’ai trouvé qu’il constituait presque l’unique intérêt du film, car la transformation de son personnage est vraiment intéressante, et c’est d’ailleurs autour de cela que tourne le film.

Je dis que le rôle de Ryan Gosling est presque l’unique intérêt du film, car je n’ai pas trouvé ce dernier particulièrement palpitant en fait. C’est un bon film, bien fait, avec un casting alléchant, mais bon… je n’ai pas été totalement convaincue. Peut être que le scénario manque d’un petit je ne sais quoi en plus, ou que la réalisation reste un peu basique, mais le film manque d’un petit quelque chose pour être vraiment remarquable. C’est un bon film malgré tout, mais moins bien que ce à quoi je m’attendais. 


Bon, du coup, maintenant que j'ai vu tous les films que je voulais voir avant de me prononcer, je vous le dit, je n'arrive pas à me décider entre "Drive" et "N'oublie Jamais" en ce qui concerne LE film de Gosling que je préfère, mais si vraiment il fallait, je crois que je prendrais "Drive" car ce film m'avait vraiment emballée. 

See you soon Ryan.