vendredi 30 novembre 2012

TFSA – Ces séries fantastiques que j’adore



Je reviens enfin cette semaine pour le TopFiveSériesAddict organisé par Tequi après 15 jours d’absence, car je n’ai pas eu trop le temps dernièrement pour mon blog, et donc par le TFSA. Mais loin de moi l’idée d’abandonner ce rendez vous quotidien que j’affectionne ! Donc cette semaine, il s’agit des séries fantastiques que l’on préfère. J’aurais sûrement pu établir un top 10 sans problème, mais j’ai pris soin de ne garder que les 5 qui sont sans contestation possible, mes séries préférées tout court pour un long moment.


N°5 : Fringe


J.J Abrahams est une personne que je vénère. Fringe m’a un peu déçue dans sa saison 4, mais reste tout de même l’une de mes séries fétiches, et sa fin prochaine m’attriste. C’est pourquoi je retard pour le moment le visionnage de la dernière saison.


N°4 : True Blood


J’aime les séries avec des vampires, c’est bien connu (tout à commencé avec Buffy, qui aurait fait parti de ce top si j’avais fait un top 10). Et j’aime particulièrement True Blood. C’est une série vraiment à part, qui mêle la violence, la niaiserie, le sexe et j’en passe, dans une atmosphère d’Amérique profonde pleine de préjugés. Honnêtement, sur le papier, si on exclue le fait qu’il s’agit de vampire, c’est le genre de série qui ne me plait pas, et pourtant True Blood a un immense pouvoir d’attraction sur moi, et ce même si les dernières saisons laissent un peu à désirer, peu m’importe, je reste et je resterai fidèle au poste (et surtout fidèle à Eric, bien évidemment).


N°3 : The Vampire Diaries


Contrairement à toutes les autres séries de ce top, TVD est une série que j’ai commencée pour passer le temps, certaine que j’allais moyennement l’aimer et qu’il s’agirait d’une série assez bas de gamme au niveau du scénario et des rebondissements. Et j’avais bien tort ! Il a fallu surmonter les premiers épisodes de la saison 1, et depuis, c’est l’une de mes séries favorites, et même celle que j’attends chaque semaine avec le plus d’impatience (True Blood prend le relai l’été, heureusement). Cette série continue de me surprendre, et je trouve que les scénaristes font vraiment un travail impressionnant et sont capables de nous mettre plusieurs cliffhangers dans un même épisode, alors même que l’on pense que certaines intrigues vont s’installer durablement. Vraiment, je suis souvent bluffée, et c’est quand même assez rare à ce point là (là tu vois, j’ai passé 15 jours sans un nouvel épisode, j’étais un peu en manque, j’ai cru que je n’y arriverai jamais, mais je vais sous peu pouvoir regarder le nouvel épisode).


N°2 : Lost


Que serait un TFSA sans que je case Lost ou un de ses personnages ? Non, blague à part, ce n’est pas ma faute si Lost est l’une de mes séries fétiches (si ce n’est MA série fétiche), et qu’elle ressort souvent. En tout cas, ici, c’était impossible de passer à côté. D’ailleurs, tôt ou tard, je pense me replonger encore une fois dans la série (chose que je n’ai pas faite depuis que j’ai vu la saison 6).


N°1 : X Files


Et enfin, l’indétrônable X Files. Peu importe ce que les scénaristes vont nous pondre comme série dans les années à venir, elle restera à jamais ma série préférée (c’est à cause d’elle que ce titre ne revient pas à Lost), et donc ma série fantastique préférée. Pourtant, elle a eu elle aussi ses hauts et ses bas, et de nombreux épisodes n’ont pas très bien vieilli, mais peu m’importe. Si toi aussi lecteur tu es archi fan d’X Files, alors toi-même tu sais…



Et la semaine prochaine, nous nous pencherons sur les personnages morts trop tôt dans les séries, et je ne manquerai pas ce rendez vous, puisque c’est moi qui ai donné l’idée du thème !

mercredi 28 novembre 2012

[Livre] Comme tout le monde, j’ai lu Fifty Shades of Grey de E.L James



 


Difficile depuis quelques temps de passer à côté de ce roman, ou tout du moins de ne pas en entendre parler. Personnellement, j’ai commencé à en entendre parler il y a quelques mois, par ce très cher Bret Easton Ellis sur twitter (et déjà, le fait qu’il s’intéresse à ce livre m’avait rendue curieuse, connaissant les goûts particuliers de l’écrivain). J’ai fini par céder aux sirènes de la mode et de la curiosité, et je me suis moi aussi procuré le terrible ouvrage, en VO (je me disais que je prenais déjà le risque de lire un mauvais roman, autant éviter de surcroit la mauvaise traduction voyez-vous).


Durant tout le temps qu’a durée ma lecture, mon avis sur ce roman a changé.

Le style n’est certes pas particulièrement travaillé, le vocabulaire usuel employé est assez pauvre et donc répétitif mais cela ne m’a pas dérangé plus que cela, si ce n’est que j’ai eu beaucoup plus de mal avec l’anglais que ce que je pensais (il s’avère que j’ai un bon niveau en anglais, mais je n’étais pas trop à jour concernant le vocabulaire du corps humain et du sado masochiste et autres joyeusetés, maintenant c’est fait). Mais je pense que le style n’est jamais un réel problème pour moi. Autant parfois j’aime lire pour le style plus que pour l’histoire (Bret Easton Ellis rebonjour), autant d’autre fois, quand l’histoire m’intéresse, j’arrive rapidement à oublier la pauvreté du langage employé. Et puis en l’occurrence, avec Fifty Shades of Grey, ce n’est pas non plus une horreur.

Mais donc, qu’en est-il de l’histoire ? Tout d’abord, je dois reconnaître que ce roman, quoi que j’en dise plus tard, est ce que l’on appelle un « page turner » (oui, excusez moi, maintenant que je ne regarde que des séries en VO et que je lis en VO, je parle en VO aussi... enfin, en anglais). J’avais du mal à poser le roman, j’avais continuellement envie de savoir la suite. Donc oui, je dirais que ce roman est assez addictif (et je l’aurais sûrement dévoré bien plus vite en français). Cependant, le roman souffre de multiples répétitions, et de passages totalement inintéressants, longs et révoltants (oui carrément). Mais ce n’est pas ce qui est le plus dérangeant.

Je ne l’ai pas encore dit, mais pour ceux qui l’ignoreraient, Fifty Shades (pour les intimes) est un Pornmom, un roman porno pour la ménagère donc. J’avais lu que cette réputation était exagérée, et que ce roman n’avait rien de très porno ni de très hot. C’est également l’une des raisons pour lesquelles je me suis laissée tenter par ce roman. Il parait même que Christine Bravo a dit que ce n’était que « du touche pipi » (mais vous me direz, j’aurais du ma méfier particulièrement de ce que Christine Bravo appelle « touche pipi »). Rapidement (mais pas trop rapidement non plus, heureusement), je me suis rendue compte que par rapport à ce dont j’ai l’habitude, ce livre était vraiment porno et hot (et ceux qui ont dit le contraire, que lisez vous d’habitude ?). Donc ça, par contre, ça m’a rapidement ennuyée et énervée, surtout certaines scènes biens précises qui m’ont donné envie de balancer le livre dans un feu tellement je les trouvais révoltantes, répugnantes... et surtout révoltantes en fait, en particulier sur l’image que cela donne de la femme, sur les relations hommes/femmes, et sur ce qui est supposé faire fantasmer la ménagère (sérieusement ?).

J’avais également cru comprendre que Christian Grey était le nouveau personnage de roman faisant fantasmer les filles, et me connaissant (moi qui cède à toutes les modes, surtout les modes masculines) (bonjour Ryan Gosling), j’avais la crainte de succomber au charme du jeune millionnaire. Mais non, oh que non, 100 fois non. Alors certes, Môssieur est un oiseau blessé, alors forcément, c’est un peu craquant (ça et son physique d’éphèbe). Mais non, voyez vous, moi je suis plutôt Marc Darcy que Christian Grey (j’ai du mal à croire que j’ai réussi à mettre ces deux là dans la même phrase). Je ne veux pas trop en dévoiler, donc je n’expliquerais pas pourquoi il m’est parfois sorti par les yeux (mais quand même). (par contre, si dans le film adapté du roman, Ian Somerhalder joue Christian, je changerais peut être d'avis).

Ensuite, j’avais lu beaucoup de critiques négatives sur Ana, et personnellement je l’ai bien aimé. Je ne l’ai pas trouvé si nunuche, j’ai bien aimé certaines de ses réparties, et si j’avais envie de savoir la suite de l’histoire, c’est avant tout parce que je m’étais attachée à elle, même si souvent j’avais du mal à comprendre son comportement. J’ajoute une mention spéciale à Kate, la meilleure amie qui m’a beaucoup plu.

Il y a de nombreux dialogues entre Ana et Christian qui m’ont fait sourire au long de la lecture, certaines bonnes réparties qui allègent un peu la lecture. Parce que oui, quand même, il y a autre chose que les scènes torrides (heureusement).


Tout au long de ma lecture, je me suis demandée si oui ou non j’allais acheter le tome suivant. Après la lecture d’une scène en particulier, je me suis dit « hors de question, j’en ai marre »... puis une fois que j’ai eu refermé le roman, je me suis dit que Christian et Ana avait gagné, j’ai envie de connaître la suite, notamment parce que j’ai l’espoir qu’il y ait dans le prochain tome moins de scènes me déplaisants, et que l’intrigue pourrait me plaire. Bon, ok, j’ai surtout envie de savoir la suite. Je suis faible.

Donc est-ce que j’ai aimé ? Oui et non. Est-ce que je le recommande ? pas vraiment. Est-ce que je vais lire la suite ? Oui.

dimanche 25 novembre 2012

[Cinéma] [Coup de cœur] Loopers – Rian Johnson


 
Dans un futur proche, la Mafia a mis au point un système infaillible pour faire disparaître tous les témoins gênants. Elle expédie ses victimes dans le passé, à notre époque, où des tueurs d’un genre nouveau (les "Loopers") les éliminent. Un jour, l’un d’entre eux, Joe, découvre que la victime qu’il doit exécuter n’est autre que… lui-même, avec 20 ans de plus. La machine si bien huilée déraille…


Voici le film que beaucoup considère comme « le dernier Bruce Willis ». Et c’est une erreur ! Alors oui, effectivement, c’est le dernier film de Bruce Willis sorti en salle, mais Looper, c’est bien plus que cela ! Déjà, il est à noter qu’aux côtés de Bruce Willis se trouve l’excellentissime Joseph Gordon-Levit qui fait de plus en plus parler de lui (et c’est une très bonne chose, je suis de plus en plus séduite par le jeune homme, qui m’avait déjà totalement conquise depuis « 500 jours ensemble »), mais aussi une Emily Blunt tout à fait convaincante. Tous les acteurs du film sont fantastiques, et je regrette de ne pas avoir pu le voir en VO. Gordon-Levit en particulier, a fait un travail énorme pour grimer les tics de Bruce Willis, ce qui est apparemment plus flagrant en VO, et a du subir de longues heures de maquillage. Il m’a bluffé en tout cas, et il porte très bien le film sur ses épaules, et rivalise très bien avec Bruce Willis au niveau du charisme.

En allant voir ce film, nous nous attendions (mon chéri, une amie et moi) à un film de sciences fiction assez banale, mais il n’en est rien. Il s’agit d’un film de sciences fictions extrêmement bien construits, qui m’a surpris et impressionnée à plusieurs reprises. C’est vraiment le genre de film que j’apprécie particulièrement, notamment parce que l’on sent que le film a été travaillé et qu’il a fait l’objet d’une recherche du détail importante. D’ailleurs, certaines répliques des personnages permettent de prendre du recul sur le film, mais surtout sur le genre lui-même (notamment les fameuses boucles temporelles).
Il s’agit par ailleurs d’un film dystopique dont l’univers est non seulement bien construit, mais également bien présenté et bien écrit (alors que c’est d’autant plus difficile qu’il ne s’agit en réalité non pas d’un, mais de deux mondes dystopiques à décrire)

 
Depuis que j’ai vu le film, je me suis un peu plus intéressée aux critiques, puisque j’ai l’impression que ce film ne fait absolument pas parler de lui. Pourtant, les critiques sont très bonnes, certains le qualifient même de « meilleur film de sciences fiction de l’année 2012 », et je suis assez d’accord. En tout cas, pour moi c’est un réel coup de cœur, et je ne manquerai sûrement pas de le revoir lorsqu’il sortira en DVD et en particulier de le revoir en VO ! J’ajouterai également que mes deux comparses étaient aussi enthousiastes que moi à la sortie du film, ainsi qu’un autre ami à moi qui m’en a parlé au court d’un déjeuner (s’en est suivie une conversation intense sur les développements du film et certains de ses aspects, c’est un film qui passionne vraiment).





mardi 20 novembre 2012

[CINE] Breaking Dawn Part II ou le dernier Twilight




Je vais faire une chronique sans spoilers, mais un peu détaillée tout de même au niveau du déroulement de l’histoire, donc si vous voulez le voir et garder toute la surprise, mieux vaut peut-être passer votre chemin.

Aaah, Twilight. Tout le monde a un avis sur Twilight. Il y a ceux qui disent que c’est totalement ridicule et niais, et ceux qui aiment. Personnellement, je reconnais que c’est un peu niais, mais j’aime, et la lecture des romans reste pour moi un excellent moment. C’est surtout en souvenir de ce moment que j’aime aller voir les films à chaque fois qu’il sorte. Seulement, je dois bien avouer qu’hormis le 1er opus (que j’avais alors vu avant de lire les romans), les autres films m’ont plu en tant que lectrice des romans, mais objectivement, je reconnais qu’ils ne sont pas très bons, et que les critiques acerbes sont souvent empruntes de vérités. Alors pour ce dernier opus, j’avais de l’espoir, comme toujours, mais peu d’illusions.

Et pourtant, dès le générique début, j’ai su que j’allais aimer ce film. J’ai beaucoup aimé le générique, très travaillé visuellement, porteur d’une symbolique particulière et permettant une entrée en matière assez douce.
Ensuite, il est vrai qu’on retrouve dans ce film les défauts des précédents, mais qui tiennent finalement à l’univers de la saga : il y a des longueurs et certains passages sont un peu niais. Cependant, j’ai trouvé ces défauts beaucoup moins présents que d’habitude, et certains dialogues m’ont franchement fait sourire avec les personnages (contrairement à certains dialogues du 2 et du 3 qui me faisait franchement faire la grimace).
Découvrir Bella en vampire est vraiment intéressant, et finalement, si dans les livres on s’était attaché à l’humaine Bella, dans les films, on se dit que cela aurait du arriver plus tôt ! Enfin elle est sûre d’elle, arrête de se balancer d’un pied sur l’autre, et peu enfin se défendre et défendre ceux qu’elle aime (badass girl). Alors certes, la petite famille Bella, Edward, Renéesmée ne fonctionne que moyennement je trouve (même si la gamine est adorable !), mais surtout parce le film n’a pas le temps qu’on s’habitude à cette nouvelle dynamique (d’ailleurs, en parlant de Renéesmée, ses premières apparitions font quand même doucement sourire, un léger WTF j’ai envie de vous dire, surtout pour un film avec un tel budget).

Je tiens à faire remarquer par ailleurs que j’ai vu le film en VO (parce que j’ai la chance d’avoir parfois le choix dans ma ville, pour les gros films ou les tous petits films), parce que Twilight en VF, ce n’est même pas la peine, le jeu des acteurs est trucidé en VF. Alors on peut critiquer Kristen Stewart et Robert Pattinson autant que l’on veut, mais si on les regarde en VF, ce n’est vraiment pas juste pour eux. Et je ne suis pas une grande fan de Stewart et de son jeu, mais c’est surtout le petit Pattinson qui pâtit vraiment du doublage. Oui, à vous lecteur n’ayant jamais vu Pattinson en VO, il n’est pas mauvais en fait, pas du tout même.

De manière générale, j’ai apprécié l’avancé du film, les débuts de Bella en tant que vampire, le couple Edward/Bella enfin à égalité, la présentation de vampires venant de tout pays et nous rappelant qu’ils ne sont pas tous gentils-mignons-végétariens, et surtout la fin.

J’avais entendu dire que la fin avait été modifiée par rapport au livre, et je me disais que cela ne pouvait pas être un mal, puisque j’avais trouvé la fin un peu décevante. Quand le grand final a débuté, j’étais fin prête et, sans trop en dévoiler, je dois dire que j’ai eu le souffle coupé, et ce pendant un long moment ! On n’en prend vraiment plein les yeux, et on n’a pas le temps de réfléchir. J’ai adoré ce finale, et il est sûrement la raison pour laquelle je suis sortie si enthousiaste. C’était une belle façon de clore l’histoire Twilight !

Un excellent Twilight donc, et un très bon divertissement je pense. Malgré tout, je pense que celui-ci aussi, peut surtout être apprécié par les fans de la saga et de son univers. Personnellement, je pense que ce dernier opus est le meilleur de la saga, avec le 1. 


 

dimanche 11 novembre 2012

Persuasion – Jane Austen




Me plonger dans un roman de Jane Austen est toujours pour moi un vrai plaisir. Je fais partie de ces lectrices qui sont charmées par son univers, par ces histoires romanesques, par ces satyres d’une vieille société anglaise.

Lorsque j’ai ouvert Persuasion, je n’avais pas la moindre idée de l’histoire, même si avec Jane Austen, il est toujours question de jeunes filles, de bourgeoisie et de mariage. Ici, le roman s’ouvre avec une famille composé d’un patriarche égocentrique et presque ruiné, d’une fille ainée copie conforme de son père, d’Anne la cadette très austinienne (le personnage principal), et d’une benjamine hypocondriaque elle aussi égocentrique. Autant vous dire que cette famille ne fait pas rêver, et on se demande comment Anne a pu aussi bien tourner.

Anne est un personnage austinien par excellence. Elle est douée d’une grande sensibilité, d’un sens de la famille, du devoir, des convenances. Elle a un talent certain pour la musique, et a des connaissances littéraires remarquables. Sans être d’une beauté époustouflante, elle a un certain charme. Et pourtant, elle est laissée pour compte. Du coup, c’est un personnage particulièrement attachant. Elle ne vaut pas Elizabeth Bennet d’Orgueil et Préjugés, mais je pense que c’est tout de même mon 2nd personnage austinien favori.

Tout semblait réuni pour que je passe donc un excellent moment, et pourtant, j’ai un avis un peu mitigé sur ce roman. Disons que j’ai trouvé le roman un peu déconstruit à certain moment, un peu rapide sur certains points, et parfois, j’avais du mal à suivre. Mais j’ai quand même un sérieux doute sur mon édition, au moins à un moment, j’ai le sentiment qu’il manquait au moins une phrase, ça m’a pas mal perturbé.

Il apparait également que ce roman est rempli de personnages désagréables et égoïstes, un peu plus j’ai l’impression que d’habitude. On voyage beaucoup dans ce roman, on se retrouve dans différents cercles, mais la majeure partie des personnages sont quand même dans le faux semblant, le bien paraitre, et c’est usant. Cela permet par contre de réellement ressentir la lassitude ressentie par l’héroïne elle-même qui ressent également tout cela, et qui a parfois la dent dure elle-même sur certains personnages.

Et puis, finalement, un peu avant les 200 pages, le roman m’a séduite, et je ne saurais même pas dire pourquoi. J’ai retrouvé ce que j’aime dans les romans austiniens, l’héroïne qui était un peu en retrait a pris plus d’importance, donnant ainsi un nouveau souffle dont l’histoire avait bien besoin.

Ce roman ci est donc le dernier écrit par Jane Austen, publié de façon posthume, on peut imaginer que l’auteur aurait peut être effectué certaines modifications à son texte. En tout cas, il est un peu en dessous des autres que j’ai eu l’occasion de lire. Il ne me reste plus qu’un Jane Austen : Northanger Abbey, que je lirai l’an prochain.