mercredi 29 janvier 2014

Derniers films visionnés (16) : Ted / 20 ans d’écart / The Bling Ring




Voici la 16ème édition des derniers films visionnés en DVD ou en VOD, avec un bon coup de cœur.


Ted de Seth MacFarlane / avec Mark Wahlberg, Mila Kunis, etc.
L’histoire : À 8 ans, le petit John Bennett fit le voeu que son ours en peluche de Noël s’anime et devienne son meilleur ami pour la vie, et il vit son voeu exaucé. Presque 30 ans plus tard, l’histoire n’a plus vraiment les allures d’un conte de Noël. L’omniprésence de Ted aux côtés de John pèse lourdement sur sa relation amoureuse avec Lori. Bien que patiente, Lori voit en cette amitié exclusive, consistant principalement à boire des bières et fumer de l’herbe devant des programmes télé plus ringards les uns que les autres, un handicap pour John qui le confine à l’enfance, l’empêche de réussir professionnellement et de réellement s’investir dans leur couple. Déchiré entre son amour pour Lori et sa loyauté envers Ted, John lutte pour devenir enfin un homme, un vrai ! (source Allociné)
Mon Avis : Je n’ai pas aimé, d’ailleurs, la VOD a planté avant la fin, ce qui fait que je ne l’ai pas vu en entier, et que je n’ai nullement éprouvé le besoin de relancer la VOD. L’humour est bien top gras pour moi, les blagues trop vulgaires et ça ne me fait pas rire du tout. Aucune chance que j’aille voir le second opus lors de sa sortie. Cependant les adeptes des films à l'humour un peu gras trouveront ici leur bonheur à coups sûrs !


20 ans d’écart de David Moreau / avec Virgine Efira et Pierre Niney
L’histoire : Alice Lantins a 38 ans. Elle est belle, ambitieuse et fait preuve d’une impeccable conscience professionnelle au point d’en oublier sa vie privée. Bref, elle a tout pour devenir la prochaine rédactrice en chef du magazine « Rebelle », tout sauf son image de femme coincée. Mais lorsque le jeune et charmant Balthazar, à peine 20 ans, va croiser le chemin d’Alice, le regard de ses collègues va inexplicablement changer. Réalisant qu'elle détient la clef de sa promotion, Alice va feindre la comédie d’une improbable idylle. (Source Allociné)
Mon Avis : Ce film est une petite comédie romantique touchante et relativement amusante. Il n’y a pas de grande surprise concernant le scénario et les rebondissements, mais les personnages sont attachants et les acteurs convaincants. Ce film est sans nul doute un bon petit moment à passer, et je le recommande vivement.



The Bling Ring de Sofia Coppola / avec Emma Watson, etc.
L’histoire : Adapté d’une histoire vraie, ce film raconte comment une petite bande d’ado fasciné par les people et les paillettes s’est mise à cambrioler les stars pendant leur absence. A leur tableau de chasse, on retrouve notamment Paris Hilton et Rachel Bilson.
Mon Avis : J’ai bien aimé ce film, mais sans plus. J’ai apprécié le travail au niveau de la réalisation de Sofia Coppola, la photographie du film est très réussi et permet au film de ne pas tomber dans le vulgaire étalage de richesse. Les acteurs sont tout à fait crédibles, et Emma Watson est assez surprenante. Cependant, je n’ai pas accroché plus que ça à l’histoire, et j’ai surtout trouvé qu’aucun parti pris n’avait vraiment été adopté par la réalisatrice, qu’elle exposait un comportement et des faits mais sans vraiment les condamner tout à fait. Je trouve qu’elle nous a habitué à des films plus profonds, ou du moins avec davantage de réflexions. Ce film ci sonne un peu creux. Clairement, The Bling Ring ne fait pas parti de ses meilleurs films, surtout si on le compare à Lost in translation.


mardi 28 janvier 2014

[BD] Mélody de Sylvie Rancourt






Voici une bande dessinée sous forme d’autobiographie. Sylvie Rancourt est une jeune femme québécoise qui décide de devenir stripteaseuse professionnelle un peu du jour au lendemain, avec beaucoup d’innocence. La BD recoupe différentes petites histoires de sa vie quotidienne qu’elle distribue à ses clients.

Sans pour autant donner une vision édulcorée du métier de stripteaseuse, Sylvie Rancourt, à travers son personnage Mélody, dépeint son quotidien d’une façon très naïve et simple. Un peu comme s’il s’agissait d’une situation tout à fait normal. Certaines petites histoires font sourire devant son innocence dans un monde tout de même très particulier.  

Les dessins sont très simples, presque enfantin (mais je serais bien incapable de faire de même pour autant). J’ai apprécié cette lecture et je me suis prise d’affection pour le personnage de Mélody, si candide face à son patron, ses clients et son petit ami. Il n’y a rien de glauque dans cette histoire, et elle ne fait pas pour autant une propagande pro striptease. Il s’agit juste d’un joli et touchant témoignage.

Bon, et comme d'habitude, Pénélope Bagieu en parle bien mieux que moi dans sa vidéo.




lundi 27 janvier 2014

[CINEMA] [COUP DE CŒUR] Le loup de Wall Street de Scorsese


  


L’argent. Le pouvoir. Les femmes. La drogue. Les tentations étaient là, à portée de main, et les autorités n’avaient aucune prise. Aux yeux de Jordan et de sa meute, la modestie était devenue complètement inutile. Trop n’était jamais assez… (Source Allociné)


Mon Avis

J’ai enfin eu l’occasion d’aller voir Le loup de Wall Street en VO au cinéma. Il faut dire que j’avais clairement du mal à me motiver, les 2h59 de films me faisaient un peu peur. Mais les différentes récompenses que le prix a reçues, ainsi que ses nominations aux oscars ont fini par me décider. Et j’en suis bien contente.

J’ai adoré ce film, concrètement. Pour commencer, je l’ai trouvé vraiment très drôle, ce qui va sûrement en surprendre plus d’un. Pourtant, post atlantique, ce film est bien catégorisé dans le registre des comédies, et c’est avec cette perspective là et ce parti pris que j’ai choisi d’aborder le film. Alors certes, il ne faut pas oublier que tout est basé sur une histoire vraie et des faits réels, ce qui du coup, remis en contexte peut tout de même faire un peu froid dans le dos.

Dans ce film, ce qui est mis en avant, c’est l’excès. L’excès d’argent, de drogue, de sexe et j’en passe. La manière dont ces personnes ont perdu pieds avec la réalité. Et j’ai personnellement trouvé que cette mise en scène de la démesure était une manière de critiquer l’Amérique de ces années là et particulièrement le comportement des personnages, sans pour autant prendre pour partie de faire une leçon aux spectateurs. Les commentaires en voix off du personnage principal participe d’ailleurs à cet impression de recul sur les faits sans forcément porter de jugement, mais juste en faisant un état des lieux.

J’ai beaucoup aimé la mise en scène d’une façon général, les plans où Dicaprio parle directement à la caméra (de manière général, j’aime toujours quand les cinéastes brisent le 4ème mur), et toute cette démesure qui en devient finalement ridicule. Au final, les moments vraiment glauques ou un peu dramatique font sourire parce que tout est exagéré, parce que les personnages n’ont plus le sens des réalités.

J’ai été très surprise par Dicaprio que j’ai trouvé vraiment excellent dans un genre dans lequel je n’ai pas l’habitude de le voir. Il est terriblement bon dans ce film, tout à fait hilarant. Mais il en va de même pour les autres acteurs qui l’entourent, à commencer par Jonah Hill. J’aurais aimé voir davantage Matthew McConaughey qui donne le ton dès le début du film. Le seul qui m’a moins convaincue, c’est notre Jean Dujardin national, qui est certes drôle, mais qui fait un peu du Jean Dujardin, on reconnait bien son côté Oss 117 ou Brice de Nice.

J’ai donc beaucoup apprécié ce film, mais je sais que je l’ai regardé avec beaucoup de second degré, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Alors certes, il y a des scènes très crues, très osées, de la drogue en abondance, et il s’agit pour sûr d’un film pour un public averti !




mardi 14 janvier 2014

[CINEMA] Don Jon de Joseph Gordon Lewitt



 
Synopsis
Jon Martello est un beau mec que ses amis ont surnommé Don Jon en raison de son talent à séduire une nouvelle fille chaque week-end. Mais pour lui, même les rencontres les plus excitantes ne valent pas les moments solitaires qu’il passe devant son ordinateur à regarder des films pornographiques. Barbara Sugarman est une jeune femme lumineuse, nourrie aux comédies romantiques hollywoodiennes, bien décidée à trouver son Prince Charmant. Leur rencontre est un choc, une explosion dans la vie de chacun. Bourrés d’illusions et d’idées reçues sur le sexe opposé, Jon et Barbara vont devoir laisser tomber leurs fantasmes s’ils veulent avoir une chance de vivre enfin une vraie relation… (source Allociné)


Mon Avis :
Joseph Gordon Lewitt est un acteur que je trouve particulièrement sympathique (en particulier depuis l’époque où j’ai vu 500 jours ensemble, merveilleux film). Quand j’ai appris via son twitter la sortie de son premier long métrage, j’étais curieuse. Quand j’ai vu la bande annonce, j’étais assez surprise. Dans ce film, JGL joue un jeune homme un peu cliché, dont les passions dans la vie se résument à lever des filles dans les bars, s’occuper de son corps et regarder des pornos. Vu comme ça, ce n’est pas très prometteur. D’autant plus qu’il rencontre une fille, incarnée par une certaine Scarlett Johansson, qui aime porter du rose bonbon et qui adore les films romantiques. La rencontre de ces deux là, c’est la rencontre de deux mondes, deux univers. Et pourtant, l’un comme l’autre transposent dans la vie réelle ce qu’ils voient dans les fictions qu’ils aiment, et sont déçus par la réalité.
J’ai trouvé très intéressant ce parti pris de montrer à quel point nous sommes, hommes comme femme, habitués à la fiction, que nous comparons sans cesse la vie à la fiction, alors que la réalité n’a rien à voir. L’évolution du personnage de Don Jon est intéressante et bien menée, et l’interprétation de Joseph Gordon Lewitt est assez parfaite. Scarlett Johansson elle aussi est très surprenante, comme on ne l’a jamais vu avant.
Au niveau de la réalisation, le film sort un peu du lot également, avec des successions de plans courts, de répétitions d’actions et de plan. J’ai trouvé le projet bien mené, surtout pour un début.
De plus, le film hésite entre le film un peu indépendant, et le film grand public, on y trouve effectivement un peu des deux.
Pour autant, je n’ai adoré ce film non plus. J’ai passé un bon moment, je l’ai trouvé très intéressant, bien vu et bien monté, mais il ne m’a pas touché d’une manière totalement extraordinaire. Mais pour un premier film, je crois que JGL a de quoi être fier !



Et puisque je parle de Joseph Gordon Lewitt, sachez qu’il a monté un nouveau projet, un genre de mini série à laquelle collaborent des milliers d’anonymes, comme vous et moi, ou quelques guest star. Le premier épisode a été diffusé la semaine dernière, et là encore, JGL nous livre un projet personnel, innovant, bien pensé et bien vu. Décidément, Jo est un mec surprenant et talentueux, où s’arrêtera-t-il ? Pour ceux que cela intéresse, allez visionner le 1erépisode !



vendredi 10 janvier 2014

TFSA : Erreurs de casting





Cette semaine nous nous retrouvons pour mon premier TopFiveSérieAddict de l’année, pour un thème qui m’a immédiatement parlé : Les personnages qu’on aimerait s’ils étaient joués par un autre acteur. Tequi vise juste avec ce thème cette semaine, car il existe bien des personnages à qui je n’ai laissé aucune chance à cause de l’acteur qui les joue et que je ne peux pas supporter, mais il y a également des personnages que je n’aime pas car petit à petit, je n’ai pas aimé la manière dont ils étaient interprétés par les acteurs qui les jouent. Donc faisons place à ces personnages, et vous allez pouvoir remarquer que c’est un top presque exclusivement féminin étrangement.


Cami dans The Originals


On commence doucement avec une série toute nouvelle, j’ai nommé « The Originals », la petite (et plutôt brillante) petite sœur de « The Vampire Diaries ». Cami est l’un des personnages humain de la série, une petite barmaid blonde avec du caractère qui tape légèrement dans l’œil de Klaus. Elle est jouée par Leah Pipes, actrice inconnue au bataillon en ce qui me concerne. Je n’avais donc aucun a priori concernant cette actrice, et pourtant, plus la première partie de la saison a avancé, et plus j’ai commencé à trouver que l’actrice ne correspondait pas au rôle. Je trouve qu’elle manque de finesse et de nuance et qu’elle rend le personnage assez agaçant de ce fait. Mais il s’agit sûrement là d’un ressenti vraiment personnel, je m’en rends bien compte. En plus, je dois avouer que j’ai également se sentiment car je trouve qu’elle fait trop âgée pour le rôle (alors même que l’actrice n’a que 25 ans, je trouve qu’elle fait bien plus)


Emma dans Once Upon A Time


Voilà bien quelqu’un que je n’aurais pas imaginé mettre dans un top de ce genre il y a encore quelques temps. Emma est interprétée par Jennifer Morrison que j’avais beaucoup aimée dans Dr House. C’est d’ailleurs à la base en partie pour elle que j’ai commencé la série. Cependant, plus ça va, et plus je me rends compte que je n’aime pas le personnage d’Emma (ce qui est quand même dommage sachant que c’est le personnage principal de la série), et il me semble que c’est en grande partie à cause de la manière dont Jennifer Morrison l’interprète. Là encore, je trouve que son jeu manque de nuance, qu’elle passe son temps à froncer les sourcils et à faire une grimace insupportable à la Grumpy Cat. Alors certes, le personnage d’Emma est un personnage bad ass, néanmoins est-ce une raison pour la jouer constamment en colère et limite masculine ? Et je ne parle pas des scènes où le personnage est supposé ressentir des émotions tristes, où je trouve que Jennifer Morrison ne joue clairement pas bien. Je suis donc très déçue par Jennifer Morrison (et je ne vais peut-être pas me faire que des copains sur ce coup là !)


Daniel dans Revenge



Là encore, je vais parler d’un acteur que je ne connaissais pas initialement, j’ai nommé Joshua Bowman. Le personnage de Daniel n’est pas en soi un personnage très appréciable, gosse de riche un peu branleur au début, puis patron sans trop de scrupules ensuite, on ne peut pas vraiment dire qu’il s’agisse du personnage que tout le monde est supposé aimer. Néanmoins, je pense que s’il était joué par quelqu’un d’autre, il pourrait être mis davantage en valeur. Malheureusement, Joshua Bowman n’a, selon moi, pas beaucoup de charisme, et un jeu d’acteur assez limité, ce qui rend Daniel d’autant plus insipide (surtout à partir de l’arrivée d’Aiden, joué par Barry Sloan qui lui déborde de charisme et de mystère). J’ai néanmoins du retard sur la saison 3 actuellement en cours, donc peut être que les choses ont miraculeusement changées depuis, on ne sait jamais.


Sophie dans 2 broke Girls


Sophie est un personnage très exubérant de 2 Broke Girls, jouée par la tout autant exubérante Jennifer Coolidge (vous savez, la maman de Stifler). Cette fois-ci, il s’agit d’une actrice que j’ai rencontré plusieurs fois, et que j’ai notamment vue dans la série Joey (vous savez, le spin off malheureux de Friends). Il s’agit d’une actrice que j’ai toujours vue dans le même genre de rôle, des femmes exubérantes qui en font trop, beaucoup trop. Au bout d’un moment, je m’interroge vraiment : est-ce qu’elle joue toujours le même genre de rôle, ou bien joue-t-elle toujours ses rôles de la même manière ? J’opte pour la seconde solution, et je me dis donc que j’aurais aimé voir Sophie interprétée autrement (et peut-être alors que je l’apprécierai, ce qui n’est franchement pas le cas du tout).


Sarah dans White Collar


Voici l’actrice qui rend automatiquement les personnages insupportables à mes yeux, j’ai nommé Hilarie Burton. Elle jouait Peyton dans One Tree Hill, personnage que je ne supportais pas, et depuis impossible d’apprécier les rôles interprétées par Hilarie depuis, en particulier Sarah qui pourtant, en tant que personnage, avait un potentiel sympathie vraiment très fort. Mais rien à faire, les mimiques d’Hilarie Burton m’irrite toujours autant, et impossible pour moi d’oublier l’actrice et de ne voir que le personnage.


Voilà, c’est tout pour cette semaine !