samedi 31 mars 2012

A Mélie sans mélo de Barbara Constantine







J’ai enfin terminé ce petit roman de 250 pages. J’ai mis près de 3 semaines il me semble, et ce pour une raison simple, plus j’avançais dans ma lecture et plus j’étais agacée. Je n’ai pas aimé ce roman. Pas du tout. Je sais pourtant que c’est un roman très bien noté sur Livraddict (c’est d’ailleurs pour cela qu’il figure dans mon challenge contemporain), mais je crois qu’on peut même dire que j’ai détesté.
Le style est très particulier, et au début, l’idée ma parue assez bonne, cependant, au bout d’un moment j’en ai eu marre, et les fautes de grammaires, même si elles étaient justifiées par le style, m’ont énervée (un « malgré que » m’a achevé). De plus, l’intérêt de sauter de l’esprit d’un narrateur à un autre aurait du selon moi permettre de montrer que selon les âges, ils avaient des façons de penser, et surtout un vocabulaire différent, mais il n’en est rien ! Difficile de faire la différence entre ces différentes générations du coup. La petite fille est mignonne mais a des réactions qui ne sont vraiment pas de son âge pour moi.
Mais surtout, c’est un roman trop plein de bons sentiments et de lieux communs. De plus, avec son sujet, on est en quelque sorte obligé d’aimer, car sinon on passe surement pour quelqu’un de sans cœur. Mais voilà, moi ça m’a tout bonnement énervée, et j’assume donc le fait d’être sans cœur.  

Je suis bien contente de passer à autre chose. 






lundi 19 mars 2012

Burlesque



J’avais un a priori très négatif sur ce film. Franchement, un film avec Cher et Christina Aguilera, ça ne promettait rien de bon. Et j’ai lu une très bonne critique sur un blog (mais je ne sais plus lequel malheureusement), et j’ai eu envie d’en découvrir davantage.

Ce n’est sûrement pas un film extraordinaire, mais j’ai effectivement été assez bluffé, car ce n’est pas mal du tout. Pour vous donner une idée, cela m’a fait penser à « Coyotte Girl », car après tout l’idée de base est assez similaire, et le rendu également, et c’est pour moi le même genre de film, sympa à regarder un soir pour se changer les idées.

Cependant, dans « Burlesque », il y a ce petit truc en plus qui est… le burlesque justement ! J’aime beaucoup cet univers depuis que je l’ai découvert (dans un épisode précédent de ma vie, et sur mon précédent blog, je suis allée voir un spectacle de burlesque que j’avais adoré). Les costumes en plus sont assez fantastiques, et m’ont pas mal fait envie, je dois bien l’avouer. En plus, le fait que tous les acteurs soient plus ou moins connus (surtout du petit écran) donne une autre dimension au film, ou du moins montre vraiment qu’il s’agit d’un petit film de divertissement sans prétention. Et ce qui est inimaginable, c’est que Cher et Christina Aguilera sont plutôt convaincantes dans leur rôle. Bref, on se laisse prendre au jeu, et ce a priori même quand on est un homme, puisque là encore, mon cher et tendre a passé un bon moment (en même temps, burlesque implique filles à moitié nue, ça aide sûrement), alors qu’il ne voulait pas franchement le regarder.

Et le petit plus du film, c’est Cam Gigandet, que j’avais déjà vu dans Twilight et que je n’avais pas franchement remarqué. Je l’ai trouvé très convaincant dans ce film, assez drôle, et vraiment je ne m’y attendais pas du tout (oui, après Twilight, je pensais que ce n’était pas un bon acteur, et je l’avais trouvé transparent).

Un bon divertissement donc, sans prétention.

samedi 17 mars 2012

La communauté du sud tom 11 : mort de peur – Charlaine Harris



J’ai débuté cette saga il y a deux ans maintenant, à une époque où j’avais un peu abandonné la lecture. J’avais dévoré 9 tomes en 2 mois il me semble. Depuis, j’attends sagement la sortie des tomes, mais je crois que je n’apprécie plus autant qu’avant. En tout cas, c’est ce que je me suis dit au début de la lecture. J’avais un peu oublié ce qui c’était passé dans le tome précédent (en plus, je mélange un peu avec la série dont je suis très très friande), et j’ai eu du mal à me remettre dans le bain. Sookie m’énerve toujours autant, elle est tellement stupide parfois ! Et Eric a perdu beaucoup de son charme depuis qu’il se pâme d’amour pour elle (dans la série aussi d’ailleurs). Bref, durant le premier tiers du livre, je me suis dit avec tristesse que « la communauté du sud » et moi, nous étions arrivées à la fin de notre relation, et que c’était bien dommage.

Puis, finalement, l’histoire m’a embarquée, j’avais envie de savoir la suite, envie de prendre mon livre avant de dormir, et surtout j’avais du mal à le lâcher.

Puis de nouveau, mon intérêt pour le livre a baissé.


Ce fut donc une lecture en demi teinte. J’ai retrouvé ce que j’aime dans cette saga, mais j’ai trouvé que le tout manquait de rythme, manquait d’actions surtout, et qu’il y avait des passages vraiment inutiles et inintéressants (il y en a toujours dans les tomes, mais pas autant). J’ai également trouvé que la scène finale, que l’on attend depuis un moment (depuis 2 tomes même), est traitée rapidement, et que tout est trop facile. Bref, on n’aurait pu mieux faire.

Ce n’est pas ce qui m’empêchera de continuer la saga, mais j’espère que certaines choses vont évoluer un peu, car je trouve qu’on tourne un peu en rond depuis quelques tomes.

mercredi 14 mars 2012

N’oublie Jamais



Bon, ce blog commence à ressembler à une ode à la personne de Ryan Gosling, vous m’en voyez désolée. Ne pensez pas que je suis en train de perdre l’esprit (à vrai dire, cela fait déjà longtemps que c’est fait), non non, en réalité je procède à une analyse approfondie de ce nouveau phénomène voyez-vous, je l’étudie, donc pour ça il faut bien que je vois toute sa filmographie. Le fait qu’il est un charisme de dingue et un charme à tomber par terre n’est qu’un petit plus négligeable et totalement indépendant de mon étude (vous remarquez, je ne parle pas de sa beauté, car je ne le trouve toujours pas si beau que ça… enfin sauf sur une certaine photo publiée par Lily, mais je m’égare).

Donc, « N’oublie Jamais » ! Je n’avais jamais entendu parler de ce film avant la folie Gosling, et il m’a été plus que chaudement recommandée par des bloggeuses / twitteuses dont je suis l’avis en fermant les yeux. Je ne savais pas grand-chose du film en lui-même, hormis qu’il fallait que je prépare les mouchoirs (du coup, mon cher et tendre ne voulait pas le voir, ça ne lui disait rien, j’ai du le convaincre… ou plutôt profiter du fait qu’il avait le dos tourné pour lancer le DVD).

J’ai rapidement mis le film en VO, car la VF m’a déplu assez rapidement (les voix étaient trop lisses), et j’en suis bien contente, car je crois que cela a beaucoup joué. J’ai vraiment beaucoup aimé le film. Vraiment vraiment vraiment !!! L’histoire d’amour est magnifique, rien n’est surjoué. C’est une histoire d’amour ordinaire et extraordinaire à la fois, bref tout ce qui moi me fait craquer. En plus, j’ai été charmée par le côté film d’époque, d’autant plus que j’ai un petit faible pour les USA pendant les 70’s. Tout simplement, je n’avais pas envie que le film se termine, j’avais envie de suivre encore un peu les deux personnages.

Le message que transmets le film est à la fois très beau… et totalement déprimant, je ne vais pas dire le contraire (même si franchement, je n’ai pas pleuré tant que ça, en tout cas pas autant que devant « Un Jour », qui m’avait tout de même fait la même impression générale).

Je n’ai rien de vraiment spécial à dire en fait, comme souvent quand j’ai beaucoup aimé un film. Je crois que « N’oublie Jamais » va sûrement rejoindre le lot des films que je reverrais de temps en temps, des films qui me tiennent à cœur.

Je sens que je vais avoir du mal à faire un choix entre « Drive » et « N’oublie Jamais » (puisque je me suis donnée la mission d’élire le meilleur film de Ryan Gosling, selon moi).

PS : Cher et Tendre m’a dit plus tard dans la soirée qu’il avait lui-même beaucoup aimé (si vous voulez un avis un peu plus impartial, vous l’avez, parce que lui, Ryan Gosling ne lui fait ni chaud ni froid… et c’est tant mieux j’ai envie de vous dire !)



mardi 6 mars 2012

Half Nelson



Brillant professeur dans un lycée de Brooklyn, Dan Dunne enseigne avec passion à des adolescents en difficulté. Cependant dans sa vie privée, Dan est au bord du gouffre, il s'enfonce chaque jour un peu plus dans le désespoir et la drogue. Un jour après les cours, Drey l'une de ses jeunes élèves surprend son professeur en train de fumer du crack. En dépit de leur différence d'âge et de situation, leurs destins se croisent à un moment crucial de leur existence, où tout peut encore basculer d'un côté comme de l'autre.


Comme tu l’as sûrement compris (surtout si tu me suis sur twitter), je suis un peu dans une période Ryan Gosling en ce moment. Non pas que je le trouve si beau que ça, non (Ian Somerhalder est beau par exemple), mais il a effectivement un petit truc addictif, du coup j’ai eu envie de me pencher de plus prêt sur sa filmographie.

L’autre soir, nous avons donc regardé « Half Nelson », et j’attendais beaucoup de ce film car les avis étaient assez dithyrambiques, et après tout, Ryan a eu une nomination aux oscars pour ce film. Malheureusement, je n’ai pas trop accrochée. L’histoire m’attirait beaucoup, mais j’ai trouvé qu’elle n’était peut-être pas entièrement traitée, qu’il y avait trop de sous entendu, de non dit, de silence. C’est un avis personnel.

J’ai trouvé la jeune Shareeka Epps très douée, mais je n’ai pas été totalement séduite par Ryan Gosling. Il est bon, mais je ne l’ai pas trouvé extra-or-di-naire ! En fait, son interprétation m’a beaucoup fait pensé à Drive, alors que le rôle n’est pas franchement le même.

En fait, je suis un peu dure, parce que j’ai bien aimé quand même, c’est seulement que j’ai trouvé certains passages un peu longs, et du coup je suis sortie du film, j’ai eu du mal avec le rythme du film en fait. Un avis mitigé donc.


Ne fais pas cette tête Ryan, je ne peux pas adorer tous tes films non plus.

lundi 5 mars 2012

Lou, tome 1 : Journal infime de Julien Neel



Dans le cadre du baby challenge bande dessinée, je me suis lancée dans cette BD. Je me suis dit que ce serait une lecture légère, mais j’avais tout de même peur que ce soit un petit peu trop enfantin. Et finalement, c’est ce que j’ai ressenti. C’est une BD bien faite, mais je crois que la cible visée correspond vraiment aux jeunes filles de 8-15 ans je dirais (d’ailleurs, Lou semble avoir le physique d’une jeune fille de 8 ans, et les préoccupations d’une jeune fille de 15). Cependant, pour cette tranche d’âge, c’est une très bonne BD, j’aurais adoré la lire à l’époque où je dévorais les « Julie, Claire et Cécile » (MA série de BD préférée quand j’étais ado, et même encore maintenant, de temps en temps je me replonge avec plaisir dedans) et autres (j’ai été une très grande fan de BD à une époque, j’en ai une sacrée collection dans la maison familiale).

Les sujets abordés le sont de manières intéressantes, et pas trop superficielles. Il y a des histoires touchantes, car la BD n’est pas accès sur le comique, mais semble réellement représenter un journal intime, dans lequel la jeune fille dévoile ces joies comme ces peines, et ses coups de cœurs… comme ceux de sa mère. La mère d’ailleurs est quand même bien particulière !

Je m’arrêterais là dans ma lecture et je n’irais pas voir les autres tomes car cela ne correspond plus vraiment à une lecture qui m’intéresse, mais si j’avais dans mon entourage une jeune fille dans les 10/12 ans, je lui offrirais sûrement cette BD.