[LITTÉRATURE] Le trône de fer tome 1 de George R. R. Martin

Le royaume des sept couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer, tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors s'en sortiront indemnes...

Difficile de passer depuis quelques années à côté du phénomène Game of Thrones. Si la série fait beaucoup parler d’elle, tout le monde sait qu’elle est en fait l’adaptation de la série de livres écrite par George R. R. Martin. J’aurais donc très bien pu me contenter de regarder la série dont la qualité n’est plus à prouver (j’ai consacré un article à la série il y a quelque temps déjà), mais j’ai décidé de me plonger dans la lecture des livres. Je dois avouer que c’est en grande partie car je ne peux pas attendre de savoir la suite de la série, je languis de savoir ce qui va se passer (mais la série va reprendre bien avant que je n’ai eu le temps de rattraper mon retard sur les livres au final).

Cependant, George R. R. Martin est du genre à faire les choses en grand, et la saga est très longue. Si longue d’ailleurs qu’on s’y perd un peu. Ainsi, on peut soit lire l’intégrale tome 1, et ainsi de suite, soit lire le tome 1, le tome 2, etc. Et non, ce n’est pas la même chose puisque l’intégrale tome 1 regroupe en réalité le tome 1 et 2. Vous suivez ? Tout ça pour dire que pour le moment, je n’ai lu que le tome 1, et je suis actuellement en train de lire le tome 2. Je ferai une petite pause ensuite avant de lire la suite je pense.

Bref, vous l’aurez compris, se lancer dans l’aventure « Le trône de fer » n’est pas une mince affaire, d’autant plus que l’auteur n’a pas encore fini de l’écrire !

A priori, je ne suis pas cliente de ces histoires de rois, de conquête de trône, d’ambiance moyenâgeuse, mais tout est terriblement passionnant. Pour ceux qui ont déjà vu la série, pas de grande découverte dans ce premier tome. Le début de la saison 1 est effectivement une très bonne adaptation de ce premier tome, et j’ai même trouvé que certains ajouts dans la série donnait un petit plus. Cependant, cela ne rend pas la lecture pesante ou redondante pour autant. Chaque chapitre a pour point d’encrage un personnage, ce qui permet de passer de narrateur en narrateur, et dynamise un peu la lecture. Cela permet également d’en savoir davantage sur le ressenti des personnages, bien que George R.R Martin ne soit pas franchement du genre à s’épancher non plus.

Pour l’instant, ce premier tome n’est pas très violent, mais il s’agit avant tout de poser les bases de l’histoire et de présenter les personnages. Et pour le moment, les descriptions des meurtres et des bagarres sont effectivement plus soft que ce que la série nous offre visuellement.

Malgré son nombre important de pages, la lecture se fait assez rapidement. George R. R. Martin, encore une fois, ne s’attarde pas trop sur les sentiments et les descriptions, mais prend son temps pour raconter les différentes aventures de ses personnages. Ce qui complique un peu la lecture, c’est la mauvaise traduction française, qui fait tiquer de nombreuses fois, mais j’ai rapidement arrêté d’y prêter attention.

Pour ceux qui n’auraient pas vu la série, la lecture peut s’avérer un peu éprouvante au départ, étant donné le nombre important de personnages qui existent. Je connais des lecteurs qui se font des fiches pour s’y retrouver. Ayant vu la série, j’ai déjà mémorisé la plupart d’entre eux (mais il m’a fallu un certain nombre d’épisode pour cela !), mais j’avoue que c’est assez compliqué de s’y retrouver parfois.

Encore une fois, cette saga est une aventure de longue durée, on se jette dedans à ses risques et périls !

Le petit plus : Cette lecture est ma première sur ma Kindle. Je n’étais pas favorable aux liseuses électroniques, j’ai fini par succomber. Je suis totalement ravie, et c’est incroyablement pratique quand on prend le train aussi souvent que moi, il faut bien le dire.