vendredi 30 août 2013

TFSA : Ces personnages qui ne servent à rien.




Cette semaine, Tequi nous propose de nous pencher pour le TopFiveSériesAddict de la semaine sur ces personnages qui ne servent à rien dans les séries selon nous. En effet, il faut bien l’avouer, si nous avons tous nos personnages favoris ou les personnages que nous détestons, il y a une autre catégorie de personnages, ceux que l’on oublie tout simplement parce qu’ils ne servent à rien, ni à l’histoire, ni à seconder les personnages principaux. 


5 : Astrid dans Fringe


Je suis actuellement en train de regarder la dernière et ultime saison de Fringe, et je dois bien avouer que le personnage d’Astrid est un personnage étrange. Tout d’abord, c’est un personnage que j’aime bien, mais qui ne sert pas à grand-chose à part baby sitter Walter et être l’excuse pour de nombreuses blagues de celui-ci, elle n’apporte pas grand-chose. J’avoue même que je ne me souviens même plus d’où elle vient, et qu’elle était sa fonction avant d’être le bras droit de Walter. Pour couronner le tout, son double dans l’autre monde était encore plus inutile. Mais elle m’est tout de même sympathique.


4 : Dana Brody dans Homeland


Bon, en toute honnêteté, la fille de Brody ne sert pas totalement à rien, ou du moins elle a sauvé la mise de papa Brody à la fin de la saison 1. Cependant, depuis, elle n’a pas servi à grand-chose à part devenir la teenager la plus casse bonbon du petit écran je pense. Elle ne fait que râler et mettre tout le monde dans l’embarras, sans que cela ne serve véritablement l’histoire. Elle me fait un peu penser à la fille de Jack Bauer dans les premières saisons de 24, sauf que celle-ci se faisait tout le temps enlever par les méchants (elle était presque tout aussi agaçante, mais ses enlèvements servaient au moins un peu l’histoire). J’espère que dans la saison 3 ils vont trouver un moyen pour qu’on l’oublie un petit peu, car elle n’a beau servir à rien dans la saison 2, elle reste tout de même bien trop présente ! Un comble.

 
3 : Ashely dans Revenge (mais j’aurais aussi pu dire Daniel, ou Declan, ou Charlotte… ou presque tout le monde en fait)


J’ai prévu de prendre mon courage à deux mains un jour et de vous parler de mon amour/haine pour la série « Revenge », car autant elle peut parfois me passionner, autant à d’autres moments elle me gonfle sévèrement, et c’est en grande partie à cause de sa tripotée de personnages inutiles qui alourdissent l’intrigue principale. La reine des personnages inutile (et elle aurait pu être numéro 1 de mon top sans aucun soucis), c’est bien Ashley. Dans la saison 1, elle permettait à Emily de mettre un pied dans la famille Grayson, puis ensuite, elle est restée dans les parages mais ne servaient pas à grand-chose, et c’est devenu encore pire en saison 2, bien que les scénaristes aient tenté de lui donner un rôle dans l’intrigue en fin de saison (ce qui tombait un peu comme un cheveu sur la soupe et n’a pas servi à grand-chose finalement). Apparemment, les scénaristes ou l’actrice (qui est aussi une super bloggeuse mode) ont du se lasser également, puisqu’elle ne sera pas là en saison 3, et je ne vais pas la pleurer. 
C’est un peu le même topo pour Declan d’ailleurs… En ce qui concerne Daniel et Charlotte, ils ne servent pas vraiment à rien, mais les scénaristes pourraient quand même mieux faire et donner à ces personnages un peu plus de profondeur, de dynamisme, ou une position claire, je ne sais pas, quelque chose pour les rendre un peu moins ennuyeux et prévisibles. (mais à part ça, quand même, parfois Revenge c’est vraiment bien quand même).


2 : Laurel dans Arrow


En intégrant Laurel dans mon top, je risque de recevoir quelques griefs, d’autant plus que Laurel est l’un des personnages principaux d’Arrow, si ce n’est LE personnage féminin principal. En plus, je lui ai déjà cassé du sucre sur le dos dans le TFSA concernant les couples mal assortis, vous allez finir par croire que j’ai vraiment un problème avec elle (alors que j’aime bien cette actrice pourtant). Cependant, dans Arrow, elle ne sert vraiment pas à grand-chose, ce n’est pas la demoiselle en détresse que le héros doit sauver, du moins pas vraiment, elle travaille parfois avec le justicier, mais pas vraiment, elle sort avec le héros, mais pas vraiment, etc. En fait, c’est un personnage important, mais pas vraiment. Et pour le moment, tout ce qui la concerne ne sert pas énormément l’intrigue selon moi. 


1 : Les nouvelles internes dans Grey’s Anatomy


Alors celles-ci, elles ne servent tellement à rien à part Jo, que j’ignore même comment elles s’appellent ! Mais forcément, à force de faire mourir des personnages, il faut intégrer du sang neuf (si je puis dire), alors voilà qu’on nous fourni des petites internes toutes jeunes et compétitives. Néanmoins, il est difficile d’intégrer de nouveaux personnages quand le casting est déjà aussi important malgré tout, et surtout alors que les intrigues (et surtout les intrigues amoureuses) sont biens encrées depuis plusieurs saisons. Du coup, je n’accroche pas, elles ne servent finalement qu’à se faire hurler dessus par les personnages principaux. Il en va différemment pour le seul interne mâle qu’ils ont intégrés, qui sort du lot sûrement justement parce qu’il est le seul homme et que du coup il sort un peu du lot et m’apparait comme sympathique (même s’il ressemble beaucoup à Avery lorsque ce dernier est arrivé dans la série).



La semaine prochaine, j’ignore encore si je participerais au TFSA, le thème étant les meilleures BO de séries, et j’ai beau me creuser la tête il n’y a que deux séries qui me viennent. Nous verrons donc. Mais quoi qu’il en soit, soyez certains que je ne raterais pas celui qui a lieu dans 15 jours…



jeudi 29 août 2013

[CINEMA] Gatsby le magnifique de Baz Lhurmann




Encore un film que je suis allée voir il y a maintenant quelques mois et dont je n’ai pas parlé ici ! Mais je pense que c’est le dernier.

Il faut bien avouer pour ma défense que ce film m’a finalement laissé un peu indifférente, sûrement parce que je connaissais l’histoire par cœur, et que du coup je n’ai pas réussi à me plonger totalement dans le film. Il est vrai également que j’attendais beaucoup, sûrement trop, de ce film, car j’adore ce que fais Baz Lhurmann, et j’admire beaucoup Léonardo DiCaprio. Du coup, j’ai passé un bon moment, j’ai aimé le film, mais je n’ai pas eu de coup de cœur pour ce film qui n’est pas aussi formidable qu’a pu l’être « Roméo & Juliette » ou « Moulin Rouge ».

J’ai trouvé l’adaptation intéressante et relativement fidèle, mais entre nous, je me serais bien passée de la 3D et de l’effet vieux effets spéciaux (ça ne va pas très bien ensemble en plus, je fais ici référence à quelques scènes de voiture), et tout cela fait sûrement parti des éléments qui ont fait que je n’ai pas été totalement séduite par ce film.
Pourtant, j’ai aimé la vision de Baz Luhrmann des fêtes de Gatsby, que je n’avais pas personnellement imaginé extravagantes de cette façon, mais c’était intéressant, et une chose est certaine on n’en prenait effectivement pleins les yeux ! Les costumes et les coiffures sont magnifiques. Et surtout, j’ai adoré la BO du film, décidément Baz Lhurmann sais parfaitement mixer les genres et les époques pour créer son propre univers.  


Mais je dois bien l’avouer, ce qui m’a le plus séduite dans cette adaptation, et ce qui m’a le plus marqué, c’est bien Léonardo DiCaprio. Quand j’ai lu Gatsby le magnifique, je savais déjà qu’il allait jouer le rôle éponyme, et pourtant impossible pour moi durant ma lecture de visualiser l’acteur, et en refermant le livre, j’étais même convaincue qu’il ne réussirait pas à interpréter Gatsby de la manière dont je l’avais imaginé, avec ses nuances, sa fragilité, son air mystérieux et charmeur, etc. Et devant le film, j’ai pris une vraie claque tellement j’ai trouvé que Léonardo Dicaprio avait réussi à être Gatsby, à retranscrire très exactement la manière dont il était présenté dans le livre, à mettre en valeur l’ambiguïté du personnage, à la fois sûr de lui et borderline. Je l’ai trouvé d’autant plus excellent que je n’ai pas été convaincue du tout par la Daisy Buchanan interprétée par Carey Mulligan (mais j’avoue ne pas être conquise par cette actrice de toute manière, que je trouve assez fade). J'ajouterai que Léo n'est pour moi jamais aussi beau que devant la caméra de Baz Lhurmann, qu'il s'agisse de ce film ou de "Roméo & Juliette".


En résumé, voici un film dont j’ai tardé à vous parler car il ne m’a pas autant séduite que ce que j’espérais, malgré une BO, une esthétique et un Léonardo DiCaprio fantastiques. 





mardi 27 août 2013

[LITTÉRATURE] [COUP DE CŒUR] Autant en emporte le vent, tome 1, 2 & 3 de Margaret Mitchell






Il y a quelques semaines déjà, j’ai enfin terminé Autant en emporte le vente, dont je disposais au travers de 3 tomes de plus de 450 pages chacun. D’un côté, je ne lis pas beaucoup depuis le début de l’année, et de l’autre, je me suis attaquée à cet énorme pavé, ce qui fait que je suis restée avec Scarlett O’Hara une longue partie de l’année 2013, mais cela valait-il le coup ? (normalement, si vous avez lu le titre de mon article, vous avez compris que oui).

Avant de commencer, j’avoue que j’ignorais en réalité totalement l’histoire de ce roman culte. J’avais vaguement l’idée d’une histoire d’amour épique sur fonds de guerre de sécession. En réalité, la seule chose que je savais réellement, c’est qu’il s’agissait du roman que ma mère avait lu le plus de fois, et qu’elle l’adorait, ce qui était suffisant en soi pour y mettre le nez.

En réalité, j’ai été tout d’abord assez surprise de ne pas trouver ce que j’attendais dans ce livre, car il s’agirait plus de l’histoire de la guerre de sécession sur un fonds d’histoire d’amour, mais ce n’est que pour le meilleur. J’avoue que j’ai étudié cette période de l’histoire américaine lorsque j’étais au lycée, mais qu’elle ne m’a pas laissé un grand souvenir, et j’ai adoré m’y replonger, surtout au travers d’un roman qui raconte vraiment l’histoire de cette guerre au fur et à mesure, et surtout à travers les yeux des sudistes ! Car il est vrai qu’en général, on n’entend plutôt parler des Yankees, ceux qui ont fait la guerre pour abolir l’esclavage, que des Sudistes qui tenaient à leurs plantations remplies d’esclaves noirs. C’est d’autant plus intéressant que cela permet de nuancer de nombreux a priori que l’on pourrait avoir, ainsi que leurs points de vue, et de voir que tous les Sudistes ne devaient pas être des monstres (même si parfois, il y a des passages qui font quand même un peu froid dans le dos). Parallèlement à cette fresque de la guerre de sécession, le roman dresse aussi une fresque de la société bourgeoise de cette époque, qui n’est pas sans rappeler les romans de Jane Austen, dans un ton un peu plus grave. 


Ensuite, « Autant en emporte le vent », c’est aussi surtout l’histoire de Scarlett O’Hara, et quel personnage ! C’est un personnage que l’on apprend à aimer et à comprendre, mais qui n’est pas franchement sympathique pour autant, et j’ai eu beaucoup de mal à la trouver attachante pendant toute une partie du roman. Cependant, au fur et à mesure, elle ne peut que gagner l’admiration pour son caractère, sa détermination à tout épreuve, son désir de subvenir à ses besoins et à ceux des siens, même si les moyens pour y parvenir sont parfois (souvent ?) assez critiquables. Mais d’un autre côté, Scarlett est un personnage qui s’émancipe à une époque où les femmes devaient se contenter de ne pas penser et d’élever les enfants (tout en restant cachées durant leur grossesse car cela ne se faisait pas de se montrer dans cet état), et on ne peut que comprendre son besoin d’indépendance et son envie de se soustraire aux convenances hypocrites de la société. Et pour se faire, Rhett Butler est un allié de choix.

En effet, là encore, à première vue, Rhett Butler est loin du gendre idéal. Charismatique, il aime bouleverser les convenances et légèrement malmener Scarlett dans ses attitudes de jeunes femmes du monde. Néanmoins, on apprend au fur et à mesure du roman à l’apprécier, puis à tomber sous son charme, surtout lorsque l’on voit que sous ses airs rustres, il essaie de combler Scarlett.

Enfin, la clique des personnages secondaires est assez importante, mais regorge de personnages attachants. En premier, je pense à Mélanie, à laquelle on s’attache assez rapidement tellement elle est douce, gentille et juste, et qui accompagne Scarlett une bonne partie du roman. Il en va de même pour Mama, l’esclave mais surtout nounou de Scarlett qui a son petit caractère et qui aime Scarlett de tout son cœur. Il y a également la famille de Scarlett, et toute la bourgeoisie de Tara et d’Atlanta.


« Autant en emporte le vent » est le genre de roman auquel on s’attache, dans lequel on finit par vivre les aventures avec les personnages. C’est le genre de roman dans lequel on plonge pendant des heures. Le genre de roman qui reste gravé dans l’esprit, que l’on a hâte de retrouver et qui nous manque terriblement une fois la dernière page tournée. Alors je ne vais pas le cacher, parfois, certains passages sont un peu long, l’intérêt baisse un peu, puis ensuite cela repart de plus belle, ce qui est je pense normal pour un roman aussi riche et long. Je tiens à dire tout de même qu’en général, je lisais le roman par tranche de 200 pages, que je mettais ensuite quelques temps à digérer. Et finalement, j’ai passé une journée de vacances à le finir, ma famille et mon cher et tendre ne m’ont pas vu pendant 6h (mais ils sont habitués à ce genre de comportement de ma part !)

J’ajouterai quand même qu’Autant en emporte le vent, c’est selon moi avant tout une épopée historique qu’une histoire d’amour, et cela m’a donné envie d’en apprendre plus et d’en lire davantage sur cette période de l’Histoire des USA. Mais c’est aussi un roman qui nous apprend des choses sur la vie, sur les actes manqués, sur la volonté et la détermination. C’est également un roman porté par un personnage féminin fort, ce qui en général me séduit facilement.

« Autant en emporte le vent » est un réel coup de cœur, et va sûrement s’inscrire dans la liste très restreinte de mes romans favoris (composés pour le moment d’uniquement 4 livres me semble-t-il), des romans pour lesquels il y a un avant et un après.

vendredi 23 août 2013

TFSA : Ces couples qui ne vont vraiment pas ensemble !


 

Cette semaine, normalement Tequi et son TopFiveSeriesAddict nous invite à nous pencher sur les nouvelles séries de printemps été 2013, mais voilà, je n’ai commencé aucune nouvelle série cette saison, ayant préféré me faire l’intégrale de Supernatural, et me refaire l’intégrale de Buffy (vu que je me suis offerte celle-ci pour 40€). Du coup, j’ai décidé de me rattraper avec un autre top que j’ai raté il y a quelques semaines : les couples mal assortis !
L’ordre présenté n’a pas d’importance, je les trouve tous aussi mal assortis !


5 : Laurel et Oliver de « Arrow »


S’il y a bien un couple et une histoire d’amour à laquelle je n’accroche pas, c’est bien la leur. Je n’ai donc pas du tout été dérangée par le fait qu’ils n’étaient pas vraiment en couple durant cette première saison, même si on sent bien qu’il s’agit de l’epic love de la série. Mouaif… Il faut avouer que je ne suis pas une grande fan de Laurel, et que de manière général les personnages féminins qui deviennent proches d’Oliver me sont peu sympathiques. Elles manquent toutes un peu de douceur pour contrebalancer la noirceur d’Oliver. La seule avec qui je le verrai bien en fait, c’est Félicity. Mais la prochaine saison devrait nous présenter de nouveaux personnages féminins, nous verrons bien.


4 : Dan et Serena de « Gossip Girl »


A la base, c’est presque le pitch de la série, le fait que ces deux-là soient mal assortis, cependant, il faut ajouter qu’ils sont tous les deux vraiment énervants. Ils n’ont franchement aucun point commun, rien qui ne rende leur histoire d’amour sympathique. Et quand Dan s’est retrouvé en couple avec Blair, j’ai été surprise de voir que ce couple là marchait bien plus et était bien plus assorti, alors qu’à priori, je n’étais pas favorable. Cela a renforcé mon idée que vraiment, Dan et Serena n’étaient pas faits pour finir ensemble, et pourtant.


3 : Addison et Sam de « Private Practice »


En ce qui concerne ces deux-là, je n’ai vraiment jamais cru à leur histoire d’amour, je trouvais qu’il n’y avait vraiment pas d’alchimie entre eux, et j’attendais qu’Addison rencontre vraiment quelqu’un qui la fasse passer avant tout et la rende vraiment heureuse, ce qui n’était clairement pas le cas de Sam.


2 : Emily et Daniel de « Revenge »


En ce qui concerne ce couple, est-ce un vrai couple ou non, je ne sais pas, mais il revient un peu trop souvent. Pas d’alchimie non plus entre eux (le contraire fut étonnant), et j’ai du mal à comprendre comment Daniel ne ressent pas qu’Emily n’est pas vraiment amoureuse de lui. Leur storyline m’ennuie. Ce qu’il faut à Emily, c’est clairement un personnage comme Aiden ! En effet, j’ai ici mis en avant le couple Emily/Daniel car c’est celui dont on entend le plus parler, mais j’aurais aussi pu mettre Emily et Jack, car j’ai tout aussi de mal.


1 : Jessica et Hoyt de « True Blood »


Au début, on peut dire qu’Hoyt tombait à pic pour Jessica, et qu’il l’a beaucoup aidé, cependant, au fur et à mesure il ne faisait que de l’accabler, il l’empêchait d’évoluer, alors que clairement il y avait beaucoup de potentiel pour un personnage comme celui de Jessica. Heureusement tout cela a pris fin, et depuis Jessica a vraiment pris son envol (bon, par contre je n’ai pas regardé la saison 6, donc chuuuuut).


Je me rends compte qu’au moins 2 couples de mon top forment ou ont formé un vrai couple hors caméra, à croire que cela favorise le manque d’alchimie à l’écran…