mardi 24 septembre 2013

Zoom sur une série : Arrow





La rentrée des séries est en train de commencer, et il est donc temps pour moi de vous parler d’une série qui va bientôt entamer sa deuxième saison, et sur laquelle je n’avais pourtant pas parié un sou lors de la présentation des nouveautés de la rentrée dernière, j’ai nommé : « Arrow ». 
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Crée par : Andrew Kreisberg
Avec : Stephen Amell, Katie Cassidy, Willa Holland, Emily Bett Rickards, etc.
Statut : en production, 1ère saison diffusée, 2ème saison à venir.
Chaine : The CW.


Le pitch : Les nouvelles aventures de Green Arrow/Oliver Queen, combattant ultra efficace issu de l'univers de DC Comics et surtout archer au talent fou, qui appartient notamment à la Justice League. Disparu en mer avec son père et sa petite amie, il est retrouvé vivant 5 ans plus tard sur une île près des côtes Chinoises. Mais il a changé : il est fort, courageux et déterminé à débarrasser Starling City de ses malfrats... (source Allociné).


Personnellement, je ne suis pas une fan des supers héros, c’est pourquoi lors de l’annonce de l’arrivée d’Arrow sur les écrans américains, je n’avais pas l’intention d’y jeter un œil. Pourtant, rapidement, Arrow est l’une des seules séries de la cuvée 2012 qui a su tirer son épingle du jeu et qui a fait parler d’elle, alors moi aussi, je me suis laissée tenter. 


Arrow est devenue une série que j’apprécie, mais qui n’est pourtant pas exempte de défauts. Mais voyons d’abord ce qui fait que j’ai accroché à cette série, et que son retour me ravie.

Tout d’abord, l’univers de la série est assez réussi, que ce soit la ville en elle-même, qui ressemble un peu à Gotham city, avec les quartiers riches, et surtout le quartier pauvre où la violence fait rage. L’univers est assez sombre et vert (pour rappeler les couleurs du justicier, sans nul doute), qui rappelle bien je trouve l’univers « supers héros ».

La série est portée par Stephen Amell et son personnage d’Oliver Queen. Issu d’une famille riche, le jeune homme est passé du rejeton pourri gâté, menteur et égoïste à l’homme mystérieux et dévoué qui se bat la nuit pour rétablir l’ordre. Et Stephen Amell est plus que convaincant dans son rôle, il jongle assez bien avec les différents aspects du personnage d’Oliver, bien que ce dernier soit parfois peut être un peu trop sombre et un peu trop manichéen.



La série est assez riche en personnages, mais tous ne sont malheureusement pas attachants. Pour certains, cela vient au fur et à mesure, pour d’autre j’ai l’impression qu’il n’y a pas grand-chose à faire, comme par exemple avec Laurel. Les scénaristes tentent désespérément de lui donner le rôle de la femme battante au grand cœur, qui se bat pour les causes nobles, le grand amour d’Oliver, mais rien n’y fait, son personnage n’est pas très attachant. Il n’est pas non plus agaçant. Il fait juste un peu acte de présence, et j’espère que la saison 2 va la mettre un peu plus en valeur.
Heureusement, d’autres personnages valent le détour, à commencer par Félicity, qui devient rapidement un personnage qui entre dans le cercle d’Oliver, et c’est tant mieux. Voici un personnage féminin fort, intelligent, drôle, gentil et adorable auquel on croit et à laquelle on s’attache.
Il en va de même pour la sœur d’Oliver, qui a pourtant un potentiel de petite chieuse assez important, mais qui amène aussi un peu de fraicheur et de spontanéité à la série. Et plus la première saison avance, plus son personnage se définit et trouve sa dynamique.
Il y a également plusieurs personnages masculins qui gravitent autour d’Oliver, que ce soit Diggle, le garde du corps qui lui aussi sait se faire rapidement apprécier du spectateur, ou encore Tommy, le meilleur ami d’Oliver, avec lequel j’ai parfois eu un peu de mal.

Arrow est une série qui se regarde bien, où le suspens et les rebondissements sont assez présents, et qui semble vouloir s’améliorer avec le temps, puisqu’une certaine dynamique se met peu à peu en place et rend la série presque addictive.



En ce qui concerne les défauts, je dirais que selon moi, le défaut majeur, c’est le manque d’humour et de légèreté de la série. Alors, c’est vrai, pour une série sur un super héros, c’est un peu normal, mais parfois, tout est un petit peu trop sérieux, et on (= je) aimerait que certains personnages se dérident un peu, à l’instar de Félicity qui est un véritable rayon de soleil dans cette série.

De la même façon, certains épisodes sont assez redondants. Oliver décide d’éliminer un méchant, et… il le fait. Fin. Épisode suivant. Cependant, encore une fois cet écueil est surtout vrai pour la première partie de la série, ensuite, le fil rouge devient un peu plus présent, la mythologie s’étoffe, les flashbacks d’Oliver sur son île deviennent plus intéressants, etc.
Enfin, on ne peut pas dire que ce soit une série qui fasse dans la subtilité. Parfois, les situations sont un peu exagérées, tout comme les dialogues ou réactions des personnages. Mais il faut dire que c’est une série de grand divertissement, et que cela vient sûrement aussi du fait qu’il s’agit d’une série de super héros, et ces derniers font rarement dans la dentelle !

De plus, la prochaine saison promet l’introduction de nouveaux personnages intéressants, de nouveaux supers héros, bref, la série semble bien partie pour définitivement prendre son envol. Verdict à la fin de la saison 2 !



lundi 23 septembre 2013

Derniers films visionnés (13) : Rock N’ Love / Starter for ten / Hell



Voici la 13ème édition des derniers films visionnés en DVD ou en VOD, avec un bon coup de cœur.


Rock N’Love – de David MacKenzie / avec Natalia Tena et Luke Treadaway
L’histoire : Adam, pop star américaine, et Morello, une jeune rockeuse britannique indé, doivent se produire dans le même festival rock : T in the Park en Ecosse. Alors que tout les oppose et qu’ils ne se supportent pas, ils se retrouvent menottés l’un à l’autre. Comment vivre le festival ainsi enchaînés - voir leur conjoint, dormir, se laver… et surtout, comment assurer leur concert alors qu’ils ne peuvent pas se séparer ?
Mon avis : ce film est une petite comédie qui prend place durant un festival de rock. Il a été tourné en à peine 4/5 jours durant un vrai festival écossais, ce qui lui donne un petit air de documentaire amusant. J’ai beaucoup aimé ce film pour deux raisons. D’un côté, on retrouve ici l’ambiance particulière des festivals de musiques, avec une foule indénombrable, la boue, l’alcool, la fête, le bruit et la musique. Je ne suis pas une habituée des festivals, puisque je n’en ai fait que deux dans ma vie, mais clairement ça donne envie d’y aller, de participer à cette orgie musicale et de s’amuser. De l’autre côté, j’ai aimé l’histoire. Elle n’est pas d’une originalité folle, mais les acteurs sont convaincants et les personnages attachants. Les dialogues fonctionnent et j’ai ri à plusieurs reprises. J’ai donc vraiment été séduite par ce petit film d’à peine plus d’une heure.
Bonus : durant tout le film, je me suis demandée où j’avais déjà vu l’actrice principale, et ce n’est qu’à la fin que je me suis rendue compte qu’il s’agissait d’Osha dans Game Of Thrones.



Starter for ten – de Tom Vaughan / avec James McAvoy, Rebecca Hall, Alice Eve.
Voici un DVD qu’une amie m’a prêté depuis des mois et que je n’avais toujours pas pris le temps de regarder (il en reste d’ailleurs encore un, je suis une mauvaise amie !)
L’histoire : Il s’agit de l’adaptation cinématographique d’un livre de David Nicholls que je n’ai pas lu (mais que j’hésitais à lire). On y rencontre Brian Jackson qui fait son entrée à l’université, et intègre un groupe d’étudiants qui participent à un championnat universitaire télévisé qui ressemble à un genre de question pour un champion universitaire. Il va rapidement tomber sous le charme d’Alice.
Mon Avis : là encore, il s’agit d’une petite comédie romantique assez mignonne, portée par un James McAvoy toujours aussi intéressant. Le film parle de changements, d’amitié, d’évolution et de culture générale ! Pas trop de surprises, certes, mais quelques situations cocasses assez rigolotes qui font sourire. Et encore une fois, j’aime quand James McAvoy joue les loosers un peu nerd et socialement pas toujours adapté. Je n’ai pas été transcendé par ce film, mais j’ai passé un bon petit moment, et cela change un peu de l’image que les films donnent en général de l’université. C’est un peu plus réaliste disons. 



Hell – de Bruno Chiche / avec Nicolas Duvauchelle et Sara Forestier
L’histoire : il s’agit de l’adaptation du roman du même nom de Lolita Pille, dans lequel une jeune fille de la bourgeoisie parisienne tombe amoureuse du mystérieux Andréa. Débute alors une descente aux enfers entre sexe, drogues et fêtes parisiennes.
Mon avis : Bon bon bon… ce n’est pas terrible, pas terrible du tout. J’avais lu le court roman lorsque j’étais ado et j’avais bien aimé, mais je ne suis pas certaine que je serais du même avis si je le lisais aujourd’hui. Quant au film, ça ne passe pas. Les personnages sont assez détestables, et les acteurs ne sont pas très bons (et pourtant, je les adore tous les deux). Tout est un peu trop exagéré dans le film, trop noir, tape à l’œil, cynique, etc. Bref, un film qui se passe aisément d’être vu.


mercredi 18 septembre 2013

[LITTÉRATURE] [FLOP] L’Attrape-cœurs de J.D Salinger






Description de l’ouvrage (source Amazon)
Phénomène littéraire sans équivalent depuis les années 50, J. D. Salinger reste le plus mystérieux des écrivains contemporains, et son chef-d'oeuvre, " L'attrape-coeurs ", roman de l'adolescence le plus lu du monde entier, est l'histoire d'une fugue, celle d'un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n'ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondage et d'aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d'incertitude et d'anxiété, à la recherche de soi-même et des autres. L'histoire éternelle d'un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre dans un monde hostile et corrompu.


Mon Avis
Voilà un moment que j’avais décidé de lire ce célèbre roman, et pour une raison que j’ignore, à chaque fois que je le retirais de ma PAL, je finissais par le reposer rapidement pour en choisir un autre. Finalement, je me suis jetée à l’eau, en grande partie parce que je voulais lire un roman de ma liste des « 1001 livres qu’il faut avoir lu dans sa vie ».
Et une chose est sûre, je n’ai pas aimé. Je dirais même que cette lecture m’a été un peu pénible. Le style pour commencer m’a rapidement horripilé, du coup j’ai eu du mal à m’intéresser au personnage et à ses pérégrinations. Il aurait mieux valu que je le lise en VO, à coups sûrs, mais je ne suis pas certaine que j’aurais davantage apprécié ma lecture. Je n’ai rien trouvé d’exceptionnel aux diverses péripéties, ni au message délivré par ce roman. Ce roman ne m’a pas touché, il ne m’a pas  parlé non plus. Je suis vraiment restée en dehors du début à la fin. Et je pense qu’à la fin, j’ai vraiment lu pour le finir, mais je n’en avais pas du tout envie.





mardi 17 septembre 2013

Derniers films visionnés (12) : Autant en emporte le vent /Les âmes vagabondes / Comme des frères




Voici la 12ème édition des derniers films visionnés en DVD ou en VOD, avec un bon coup de cœur.

Autant en emporte le vent – de Victor Fleming / avec Vivien Leigh et Clark Gable.
L’histoire : ce célèbre film de 1950 est l’adaptation du tout aussi célèbre roman de Margaret Mitchell du même nom.
Mon avis : J’ai tenu à regarder ce film après avoir lu le roman. Je ne suis pas forcément une adepte des vieux films, et celui-ci a tout de même bien vieilli ! Néanmoins, il est fidèle au roman et je comprends qu’il ait pu marquer les esprits. Vivien Leigh et Clark Gable crèvent l’écran, c’est indéniable. Le film dure tout de même dans les 4h, il faut donc s’accrocher un peu… Mais une chose est sûre, il vaut mieux lire le roman avant de voir le film, car pour moi il surpasse le film qui, lui, est obligé de laisser de côté de nombreux détails importants.



Les âmes vagabones – d’Andrew Niccol / avec Saoirse Ronan, Max Irons, Jake Abel, Diane Kruger.
L’histoire : Les âmes vagabondes est une adaptation du roman éponyme de Stephenie Meyer, roman que j’avais beaucoup apprécié. Il prend place dans un monde futuriste au sein duquel des extra-terrestres ont pris possession des corps des humains, et où quelques êtres humains continuent leur lutte. Bon, dis comme ça, je reconnais que cela donne moyennement envie.
Mon Avis : Autant le roman est vraiment bien notamment grâce à la relation entre Mélanie et Vagabonde, l’extra-terrestre qui a pris possession de son corps, car il y a de nombreux dialogues intérieurs, autant dans le film, ça ne marche que moyennement, et du coup cela enlève beaucoup d’intérêt au film. Il est assez fidèle au roman, mais reste trop lisse, trop superficiel, trop teenagers en fait. Ce n’est donc clairement pas un très bon film, et c’est bien dommage. D’ailleurs, les acteurs ne sont pas fantastiques, à commencer par Diane Kruger carrément décevante ! Bref, encore une fois, il faut lire le livre, et se passer du film.


Comme des frères – de Hugo Gélin / avec Nicolas Duvauchelle, Mélanie Thierry, François-Xavier Demaison, Pierre Niney.
L’histoire : Le point commun entre Maxime, 20 ans, Elie, 30 ans et Boris, 40 ans, c’est l’amitié qui les lie à Charlie, une jeune femme d’une trentaine d’années. Seulement, lorsque Charlie disparait, ils décident tous les trois d’entreprendre le voyage en Corse que Charlie désirait tellement faire avec eux.
Mon avis : Ce film est à la fois un road movie, une comédie et un drame. Autant vous dire que j’ai beaucoup, beaucoup ri pendant que je regardais ce film, en grande partie car les dialogues sont remarquables, amusants et réalistes à là fois. J’ai été totalement séduite. Et pourtant, il y a également des moments très émouvants, ce qui n’a rien de surprenant vu le point de départ du film. L’alchimie entre les trois acteurs passe très bien. J’ai eu un vrai coup de cœur pour ce film, et je suis de plus en plus réconciliée avec les films français lorsque je regarde ce genre de film.