mercredi 24 juillet 2013

[CINEMA] Les Gamins - d’Anthony Marciano


 
Il est temps pour moi de revenir sur les films que j’ai vu au cinéma il y a un moment et dont je n’ai pas eu le temps de parler, à commencer par « Les Gamins ». 




De : Anthony Marciano
Avec : Alain Chabat, Max Boubil, Sandrine Kiberlain, Mélanie Bernier

Synopsis Allociné
Tout juste fiancé, Thomas rencontre son futur beau-père Gilbert, marié depuis 30 ans à Suzanne. Gilbert, désabusé, est convaincu d’être passé à côté de sa vie à cause de son couple. Il dissuade Thomas d’épouser sa fille Lola et le pousse à tout plaquer à ses côtés. Ils se lancent alors dans une nouvelle vie de gamins pleine de péripéties, persuadés que la liberté est ailleurs.
Mais à quel prix retrouve t-on ses rêves d’ado ?... 


Mon Avis :
J’avais trouvé la bande annonce vraiment alléchante, et finalement le film ne m’a pas entièrement satisfaite. Disons qu’une majeur partie du film n’est pas si drôle que cela, certains pans du scénario sont trop exagérés, ou le jeu d’acteur d’Alain Chabat ou de Max Boubil est un peu trop poussé (contrairement à Sandrine Kiberlain et Mélanie Bernier qui, elles, sont très convaincantes).
Cependant, j’ai tout de même passé un bon moment durant la majorité du film, et certains passages sont vraiment, vraiment drôles, et un en particulier m’a littéralement fait pleurer de rire, ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps devant un film.
Donc dans l’ensemble, il s’agit tout de même d’un film satisfaisant, durant lequel le spectateur peut espérer quelques moments de franches rigolades, mais pas assez pour en faire un film d’exception. 


mardi 23 juillet 2013

Zoom sur une série : Game of thrones



 
J’ai donc moi aussi fini par succomber au phénomène Games of Thrones alors même que j’avais dit que jamais au grand jamais on ne m’y prendrait. Je vais donc vous livrer ici une petite présentation de la série ainsi que mes impressions, le tout spoiler-free.


Crée par : David Benioff et D.B. Weiss
Avec : Sean Bean, Nikolaj Coster-Waldau, Michelle Fairley, Emilia Clarke, Peter Dinklage, Kit Harington, Sophie Turner, Richard Madden, Maisie Williams, Jack Gleeson, et encore pleiiiiiins d’autres.
Statut : en production, 3 saisons diffusées.


Le ptich : Dans un pays où l'été peut durer plusieurs années et l'hiver toute une vie, des forces sinistres et surnaturelles se pressent aux portes du Royaume des Sept Couronnes. La confrérie de la Garde de Nuit, protégeant le Royaume de toute créature pouvant provenir d'au-delà du Mur protecteur, n'a plus les ressources nécessaires pour assurer la sécurité de tous. Après un été de dix années, un hiver rigoureux s'abat sur le Royaume avec la promesse d'un avenir des plus sombres. Pendant ce temps, complots et rivalités se jouent sur le continent pour s'emparer du Trône de Fer, le symbole du pouvoir absolu. (source Allociné)



Lorsque j’ai commencé Game of Thrones, je n’avais pas la moindre idée du véritable sujet de la série (tout ce que je savais, c’est que tout le monde en parlait, alors il fallait que je me fasse ma propre idée). Au départ, j’étais totalement perdu, avec tous les personnages, tous les noms, les lieux, etc., mais finalement, j’ai commencé non seulement à m’y retrouver (contrairement à Chéri qui au début de la saison 2 me demandait encore qui était untel), mais j’ai vraiment commencé à accrocher.

Pour faire simple, on trouve les Stark (ceux qu’on aime dès le début, entre le père, la mère, leurs multitudes de rejetons dont Arya le seul personnage enfant que j’apprécie et Jon Snow le fils bâtard), les Targaryen (avec la si belle Daenerys et ses Dothrakis), les presque tous terribles Lannister, les Baratheons, les Tyrell, les Greyjoy et tous ceux qui gravitent autour d’eux dont le nom de famille n’est pas aussi prestigieux mais sur lesquels il faut également compter.

Personnellement, je ne suis pas du tout une fan des séries d’époques, ou de manière générale des séries qui se déroulent à un autre temps ou dans un autre univers. Du coup, avec Game of Thrones je m’attendais à m’ennuyer sévèrement, mais c’était sans compter la multitude d’intrigues différentes, de personnages, de complots, d’alliances, de guerre, de trahisons, etc. En somme, il n’y a pas le temps de s’ennuyer, surtout si on ajoute à l’intrigue la petite sauce HBO, à savoir la violence et le sang en quantité non négligeable, les scènes de sexe très réalistes (enfin, disons très crues plutôt) et répétées, et le générique qui tue (et je hurle à chaque fois que Chéri commence à vouloir le zapper, sacrilège !). C’est sûr, il faut apprécier ce genre de chose (quoi que, est-ce que vraiment on apprécie ou fait-on seulement avec ?), ou tout du moins ne pas être top prude ou impressionnable. Après tout la série est interdite au moins de 16 ans me semble-t-il. 




Mais le vrai plus de Game of Thrones, au-delà de son univers unique, c’est que tout peut arriver, et surtout le pire. Ainsi, j’ai rapidement compris qu’il ne fallait pas s’attacher aux personnages (mais c’est trop tard, j’ai mes chouchous et je frissonne de peur pour eux à chaque instant), et qu’il ne fallait pas non plus avoir un a priori définitif sur eux. Je pense que c’est LA série où j’ai le plus changé d’avis sur les personnages, détestant celui-ci au départ pour finalement me réjouir de voir arriver son intrigue, ou au contraire ayant de la sympathie pour un autre pour finalement souhaiter sa mort dans d’atroces souffrances (mais c’est toujours encore pire que ce que je peux imaginer lorsque cela se produit réellement).

Et pourtant, malgré l’aspect très sérieux et sanglant de la série, il y a de temps à autre des pointes d’humour qui font sourire et qui finissent de rendre la série addictive et parfaite. 



Ce que j’apprécie également beaucoup avec Game of Thrones, c’est le rôle qu’y tiennent les femmes. En effet, le risque avec les séries qui se situent à une autre époque où la femme n’était pas considérée comme l’égal de l’homme, c’est de se retrouver avec des personnages féminins fades ou peu intéressants (quoi que, je dis ça, mais la série 24 se déroulait à notre époque et est selon moi d’une misogynie absolue… ce qui ne m’a pas pourtant empêché d’en regarder l’intégralité). Or, dans Game of Thrones, chaque personnage féminin est doté d’un fort caractère, qu’elle utilise pour être une femme d’honneur, une tête brulée ou une sacrée connasse (j’ai cherché un autre terme, et je n’ai pas trouvé, désolée). Et honnêtement cela fait du bien de regarder une série avec des femmes qui sont des fortes têtes. Who run the world ? Girls !!

Si je pouvais faire un reproche à cette série, c’est peut être justement le fait qu’il y a un peu trop de personnages, mais surtout d’intrigues différentes, ce qui donne parfois l’impression de ne pas avancer dans l’histoire, ou d’avoir un épisode un peu plat, alors que c’est seulement parce que l’on s’est penché sur de nombreuses intrigues pendant les 55 minutes que durent l’épisode, et forcément on ne reste que peu de temps avec chaque personnage. 



Vous l’aurez compris, je n’ai pas (encore) lu les romans dont sont adaptés la série, mais cela ne saurait tarder puisque le tome 1 est déjà venu grossir les rangs de ma PAL. Que voulez-vous, il FAUT que je sache la suiiiiite (et ce qui va advenir de mes/mon chouchous). Mais la suite à la tv, c’est en 2014 !


 PS : il est facile de deviner qui sont mes personnages préférés en voyant les photos qui accompagnent cet article, exception fait de Bran qui se tape simplement l'incrust'


lundi 22 juillet 2013

[BD] [COUP DE COEUR] La tectonique des plaques de Margaux Motin



 

Alors que je croulais sous les révisions, Margaux Motin en a profité pour sortir un nouvel album, si je peux le dire de cette manière. Pour ceux qui l’ignorent, comme beaucoup, je suis fan de l’illustratrice depuis de nombreuses années. J’aime son humour girly mais un poil vulgaire, la façon dont elle raconte ses anecdotes et qui souvent permettent de se dire « oh mais oui, c’est tellement vrai », la manière dont elle met en avant la nouvelle génération de femmes que nous sommes, adultes et enfants en même temps, cultivées et futiles, modeuses et faignantes, et pour certaines mères mais également femmes, etc.

Alors la sortie tant attendue de sa nouvelle BD a été comme une bouffée d’air frais durant mes révisions. Je me suis plongée dedans, avide de retrouver son humour et ses planches, et de savoir ce qu’elle devenait depuis tout ce temps, comme si je retrouvais une vieille amie. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Margaux Motin a mûrie, mais reste toujours la même à la fois. Dans cette BD, elle se livre bien plus que dans les précédentes, mais avec une pudeur  savamment dosée. Ainsi, elle nous parle de sa séparation et des bouleversements que celle-ci a entrainés, et alterne les moments touchants et les pointes d’humour dont elle a le secret.

C’est touchant, c’est émouvant, c’est drôle, c’est beau.

Il ne faut donc pas être rebuté par le prix un peu plus élevé que d’habitude de ce 3ème tome, car c’est tout d’abord de loin le meilleur, mais il contient beaucoup plus de pages, et bien évidemment beaucoup plus de planches inédites.


Un très très gros coup de cœur donc pour la Tectonique des plaques de Margaux Motin (en plus même la couverture est magnifique !)


dimanche 21 juillet 2013

[CINEMA] [COUP DE CŒUR] Pour une femme





De Diane Kurys
Avec Benoît Magimel, Mélanie Thierry, Nicolas Duvauchelle, Sylvie Testud.


A la mort de sa mère, Anne fait une découverte qui la bouleverse : une photo ancienne va semer le doute sur ses origines et lui faire découvrir l'existence d'un oncle mystérieux que ses parents ont accueilli après la guerre. En levant le voile sur un secret de famille, la jeune femme va comprendre que sa mère a connu un grand amour, aussi fulgurant qu'éphémère…


Mon Avis : Ce film fut pour moi un véritable coup de cœur. J’aime beaucoup les histoires d’après guerre, qui décrivent un retour à la vie, une reconstruction, une volonté d’aller de l’avant sans jamais oublier. Et j’aime les histoires d’amour d’après guerre, toujours tragiquement romanesque. Sans mentionner que j’adore Mélanie Thierry.
Ce film m’a totalement bouleversé et touché. Les trois personnages principaux sont vraiment très attachants.
Michel (Benoît Magimel) incarne le survivant d’après guerre qui se consacre au communisme, à sa nouvelle boutique et à sa femme trophée qu’il aime et admire de tout son cœur. Il accueille son frère perdu depuis longtemps à bras ouvert. Il s’agit d’un personnage très humble et très touchant que l’on suit à différent moment de sa vie. Son amour impérissable pour sa femme et l’admiration qu’il lui porte est très émouvant.
Léna (Mélanie Thierry) est le personnage qui évolue le plus. Elle est douce, vit dans le respect des convenances, éprouve pour son mari une immense reconnaissance, mais fait partie de ses femmes qui aspirent à vivre autrement, à être plus indépendante, à travailler, à s’habiller de manière féminine sans trop se soucier du qu’en dira-t-on. Une femme moderne. Mélanie Thierry est comme à son habitude d’une fraicheur, d’une légèreté absolue. Elle incarne parfaitement une femme à la fois candide et forte, une femme en proie avec ses sentiments, ses émotions, et son sens du devoir et de la loyauté. Il s’agit sans nul doute de mon actrice française favorite, je suis toujours très touchée par son jeu d’actrice.
Jean (Nicolas Duvauchelle) est un personnage mystérieux incarné à merveille par un Nicolas Duvauchelle tout en tension et en charme.
Anne (Sylvie Testud) est la fille de Michel et Léna, celle qui fouille le passé à la recherche de quelques réponses. Plus que cela, elle incarne en réalité la réalisatrice elle-même puisque l’histoire est inspirée de la vie de la réalisatrice. 



Bien qu’il s’agisse d’un film qui traite de l’après guerre, il n’est pas du tout pesant, au contraire. Le film alterne les moments sérieux, quelques moments d’humour et d’autres d’émotions. Plus qu’un film d’après guerre en réalité, il s’agit d’un film sur la recherche de ses origines, sur la famille, sur la notion du devoir, mais aussi sur la construction ou la reconstruction de soi-même, sur les décisions importantes, sur le pardon et sur le passé.

Bref, il s’agit d’une belle histoire touchante et émouvante, pleine de sincérité, qui m’a beaucoup marquée.




vendredi 19 juillet 2013

[Littérature Jeunesse] La Sélection, tome 2 : l’Elite de Kiera Cassation






Il y a quelque temps déjà, je vous donnais mon avis sur le tome 1 de La Sélection. A la suite de ma lecture est sorti le tome 2 que j’ai alors lu rapidement à la suite, mais je n’avais pas eu le temps de vous en parler ici.

Ce tome 2 est à peu près au niveau du tome 1, bien qu’un chouilla décevant car les événements semblent s’enchainer un peu trop rapidement, ou plutôt abruptement, et les sentiments d’America évoluent parfois un peu trop rapidement également, ce qui en devient parfois un peu irritant. Il n’y a pas trop de demi mesure, mais en même temps il s’agit d’un roman jeunesse, ce qui explique peut être ce manque de profondeur. Certains éléments sont même parfois un peu enfantins.
Néanmoins, ceux qui auront lu le tome 1 trouveront ici une suite agréable et concluante. Il y a quelques rebondissements intéressants, certains personnages laissent apparaitre de nouvelles facettes de leur personnalité, pour le meilleur ou non. On en apprend plus sur l’histoire d’Illea (bien que pas assez à mon goût). Bref, on avance peu à peu dans l’histoire.

Il s’agit d’un tome qui se lit très rapidement, il faut dire que ni le style ni l’histoire ne sont très compliqué, ce qui en fait un parfait moment de détente. Je lirai sûrement la suite et fin de la trilogie.

jeudi 18 juillet 2013

Derniers films visionnés (9) : Plan de table / Lock out / Perfect sense



Voici la 9ème édition des derniers films que j’ai vu en VOD ou DVD (et cela remonte un petit peu maintenant).

Plan de table – de Christelle Raynal / avec Audrey Lamy, Franck Dubosc etc.
L’histoire : un mariage et différentes hypothèses à l’issue de ce mariage selon la façon dont le plan de table a été établi.
Mon avis : j’aime beaucoup les histoires où l’on a accès à différentes histoires alternatives, et celle-ci est vraiment plaisante. Les différents acteurs sont tous sympatiques, quelques scènes sont peut être un peu surjoué mais on pardonne, puisque le film apporte néanmoins un petit peu de fraicheur et de gaieté, mais pas que, et démontre que les petits riens peuvent avoir d’énormes conséquences.
Un film français sans prétention et sympathique donc.


Lock Out – de James Mather et Stephen St Leger / avec Guy Pearce, Maggie Grace, etc.
Aaah, qu’est ce que je ne regarderais pas quand c’est gratuit sur le replay de canal + cinéma…
L’histoire : MS One est une prison spatiale expérimentale où les 500 criminels les plus dangereux au monde sont maintenus dans un sommeil artificiel. Chargée d’une mission humanitaire, la fille du Président des Etats-Unis, Emilie Warnock, arrive à bord de la station. Une mutinerie d’une rare violence y éclate. Emilie et l’équipe du MS One sont prises en otage par les détenus. Le Président décide d’y envoyer l’agent Snow avec pour seule et unique mission de sauver sa fille et personne d’autre… (source AlloCiné).
Mon Avis : bon bon bon… Reprenons. La fille du président des Etats Unis va rendre une petite visite dans une prison avec les plus grands criminels des Etats Unis… sans aucune sécurité… et bien évidemment, ça dégénère… Le pitch n’annonce rien de bon en lui même…et le film n’est pas bon. C’est un film d’action bas de gamme, ou un super héros plein de muscles mais un peu rebus de la société vient sauver la jeune demoiselle en détresse qui n’est pas qu’une simple godiche mais quand même un peu… Vraiment, ça ne vaut pas le coup (mais j’aime bien me torturer avec ce genre de film parfois il faut croire)


Perfect sense – de David MacKenzie / avec Ewan McGregor et Eva Green
L’histoire : Au milieu d'un monde frappé par une étrange épidémie qui détruit progressivement les cinq sens, un cuisinier et une brillante chercheuse tombent amoureux... (source AlloCiné)
Mon Avis : Voici un film bien étrange et angoissant… mais que j’ai beaucoup aimé. L’histoire d’amour est belle, et le sujet en lui-même est surprenant et fascinant. Impossible de ne pas s’imaginer comment nous réagirions nous même dans une telle situation. Tout cela donne assez froid dans le dos, attention à vous. En tout cas, c'est un film qui m'a beaucoup marqué.