Synopsis
Dans une Amérique rongée par une criminalité débridée et des prisons
surpeuplées, le gouvernement a donné son accord pour qu’une fois par an,
pendant 12 heures, toutes activités criminelles, meurtres inclus, soient
légalisées. La police ne peut intervenir. Les hôpitaux suspendent leurs
services. Une nuit durant, les citoyens sont à même de définir leurs propres
règles et de faire leur propre loi, sans avoir à craindre de sanctions. Au
cours d’une telle nuit hantée par la violence et le crime, une famille va
devoir faire un choix – bourreau ou victime ? – face à un inconnu venu frapper
à sa porte. (Source Allociné)
Mon Avis
« Tu sais, il y a
PLEIN de films que j’ai envie d’aller voir au cinéma, par exemple « American
Nightmare » dit-il.
« Ok, si tu veux ».
Bon, soyons honnête, avant de
dire oui, j’ai regardé la bande annonce, je me suis dit que cela n’avait pas l’air
génial mais que ça devrait aller, et en plus c’était un mardi (hein ? quoi ? quel rapport ?
le mardi j’ai une place gratuite).
Le principe du film est en soi un
peu idiot, je veux dire, dès le départ on croit moyennement que d’ici 9 ans,
les USA vont mettre en place cette espèce de nuit de la terreur, et que cela va
permettre de réduire à zéro les crimes le reste de l’année. Mais bon, pourquoi
pas. Mais bon, passons, je ne suis pas difficile.
Ensuite, le doublage est
atrocement mal fait, et ça, ça m’a fait tiquer à plusieurs reprises (et c’est quand même super mauvais signe).
En ce qui concerne l’intrigue, c’est
tout de même très très très largement inspiré d’un autre film : « Otage »,
sorti en 2005 avec Bruce Willis, que j’avais bien aimé, et dont certains
détails repris dans « American Nightmare » m’étaient bien restés en tête.
Du coup, une impression de déjà vu s’est répandu dans tout le film. Surtout si
on ajoute à cela le côté « Panic Room » avec Jodie Foster, ou le côté
« Orange Mécanique » pour le méchant principal (mais pour ce dernier point, c’était voulu par le réalisateur, le reste
ne doit donc être que de la copie non avouée). Et pour couronner le tout,
ajoutez un scénario et des péripéties cousues de fil blanc. Cool… C’est d’autant
plus dommage que certains passages tentent un peu désespérément de donner un
peu de profondeur à l’intrigue, en exposant les conséquences et les réels
motivation de la purge, à savoir se débarrasser des plus pauvres qui n’ont forcément
pas les moyens de se cacher des baraques supers protégées (enfin, là aussi, pour le réalisme, on repassera, car tout cède un peu
top facilement), mais c’est trop superflu ou trop rapide pour vraiment
marcher, tout comme l’évolution de la mentalité des personnages d’ailleurs.
Mais bon, le film a la bonne idée
de ne pas durer trop longtemps, et je n’ai pas trop eu le temps, sur le moment
de me dire que le film était mauvais. Ce n’était pas terrible, certes, mais ça
peut faire l’affaire quand on a envie de se faire un peu peur et que l’on a 16
ans je pense. Mais je suis assez bon public d’un autre côté. Je ne le classerai
donc pas dans les flop de l’année, mais on n’y est presque (mais en y réfléchissant, je l'aurais peut être classé ainsi si nous avions payé plein pot les deux places)
La seule chose vraiment positive
du film, c’est que c’est assez amusant de voir l’actrice qui joue Cersei
Lanister dans GoT dans un autre rôle au cinéma.
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