La Page Blanche de Pénélope Bagieu et Boulet

Avant toute chose, je dois dire que je trouve la BD en tant qu’objet très jolie. Je ne sais pas si c’est le côté rose bonbon, mais j’adore la couverture, j’adore le format, le fait qu’elle soit rigide et qu’elle fasse 200 pages. La BD devient vraiment un bel objet je trouve.

Je ne passe jamais à coté d’une BD de Pénélope Bagieu. J’aime beaucoup ses dessins, j’aime son univers, je trouve que c’est une personne sympathique, et tout cela me donne envie de soutenir son travail. Par contre, je ne suis pas du tout Boulet, et je ne connais pas vraiment son travail (oui oui, honte à moi si vous y tenez).

J’ai lu la BD d’une traite, car elle se lit rapidement, mais aussi parce que j’ai beaucoup aimé. J’ai aimé le concept en forme de chapitre tout d’abord. J’ai retrouvé le coup de crayon que j’affectionne chez Pénélope Bagieu, et j’ai un peu retrouvé le « background » de la BD « Cadavre Exquis » (oui, j’anglicise un peu ma chronique, genre j’essaie de faire ma pro… alors qu’en fait non c’est que je ne trouve pas le terme que je veux en français), à savoir Paris, et même surtout le Paris Haussmannien (ok, bon là j’essaie peut être de me la péter un peu).

L’histoire quant à elle est originale, j’aime beaucoup le principe, d’autant plus que l’amnésie est un thème qui m’intéresse particulièrement car elle a touché l’un de mes proches une fois, et nous n’avons jamais découvert sa cause. De prime abord, je suis un peu restée sur ma fin néanmoins, mais peut être car j’ai été surprise, que je m’attendais à autre chose, et finalement j’aime beaucoup la « morale » de la fin.

Personnellement, j’ai donc été conquise, je trouve que Boulet et Bagieu nous offre un vrai beau travail, pensé, réfléchi et bien mené (contrairement à Margaux Motin et Pacco, qui m’avaient beaucoup déçus, oui, la comparaison n’est peut être pas justifiée, mais je la fais quand même).