mardi 2 avril 2013

[Littérature] La couleur pourpre d’Alice Walker





Présentation de l’éditeur.
Dans la grande tradition du roman sudiste, dénonçant l'oppression raciale et sexuelle dont étaient victimes les femmes noires, La Couleur pourpre fait date. Le livre raconte l'histoire de Celie et Nettie, deux sœurs, séparées à l'adolescence mais liées par un amour indéfectible que ne terniront pas les brimades et le mépris, les guerres et l'absence. Celie, mariée enfant à un homme violent, ne reçoit pas les lettres que lui adresse Nettie, devenue missionnaire en Afrique, car son mari les subtilise. Ignorant l'adresse de sa sœur, elle-même envoie ses lettres au bon Dieu. Une correspondance sans espoir de réponse... Une correspondance qui sauvera les deux femmes du désespoir... Ayant découvert l'amour dans les bras d'une amie de son mari, Celie parviendra-t-elle à se libérer de sa tragique condition ? C'est tout le sujet de ce roman poignant, mais d'où l'humour n'est pas absent, et qui fit assez sensation à sa parution pour obtenir les deux principaux prix littéraires américains, le Pulitzer et l'American Book Award, en 1983. Puis pour être ensuite porté à l'écran par Steven Spielberg avec le retentissement que l'on sait.


Mon Avis

Voici une lecture que j’ai beaucoup appréciée. Il faut avouer que j’ai un faible pour la littérature américaine, et particulièrement pour la littérature sudiste. Il était donc grand temps que je plonge le nez dans ce classique. J’ai été surprise au premier abord par la narration et sa grammaire particulière, mais qui se justifie parfaitement par l’éducation de la narratrice principale. De plus, cela permet d’entrer assez directement dans l’histoire, dans l’ambiance du roman, mais aussi dans l’intimité de la narratrice.

Il s’agit ici d’un roman épistolaire, où deux sœurs séparées depuis des années entretiennent une conversation à sens unique, et ne désespère jamais de se retrouver. C’est ce côté épistolaire qui m’a un peu ennuyé durant ma lecture. Il faut dire que sans faire exprès, j’ai enchainé pas moins de 3 romans dans ce genre, or, je n’aime pas trop cela. J’ai du mal avec le fait de vivre l’histoire avec un petit temps de décalage.
Cependant, cela n’enlève rien à la qualité du roman, qui traite un grand nombre de sujets et qui brosse un portrait symétrique de la condition des noirs en Amérique et en Afrique. Il traite également de relations familiales, de l’amour, de la différence, de l’émancipation, et surtout du sort de la femme. Bref, que des thèmes que je trouve passionnants. C’est très agréable de lire un livre de cette qualité.

Néanmoins, je me suis un peu lassée au ¾ du roman, avant d’apprécier de nouveau ma lecture, et d’être réellement très émue par la fin.


Désormais, il ne me reste plus qu’à voir le film de Spielberg que je n’ai pas vu, aussi étrange que cela puisse paraitre (et c’était tant mieux pour ma lecture).



J’ai lu ce livre dans le cadre de mon challenge personnel les 1001 livres qu’il faut avoir lu dans sa vie.

2 commentaires:

Hajar a dit…

J'en prends note ! Je ne le connaissais pas du tout avant, merci !

Coline a dit…

@Hajar : je l'ai découvert via mon livre 1001 livres qu'il faut avoir lu dans sa vie.