mardi 4 décembre 2012

L’enfant de Noé – Eric Emmanuel Schmitt






1942. Joseph, jeune garçon juif de sept ans, est séparé de sa famille. Il est recueilli par le père Pons, homme simple et juste, qui n’entend pas seulement sauver la vie de Joseph mais aussi son identité, tel Noé, face à un monde menacé par un déluge de violence. Un bouleversant roman dans la lignée de Monsieur Ibrahim et d' Oscar et la dame rose, qui ont fait d'Eric-Emmanuel Schmitt l'un des romanciers français les plus lus dans le monde .L’interprétation virtuose et très personnelle de l’auteur ajoute encore à la gamme des émotions ressenties.



Cet été, j’avais lu et apprécié « La secte des Egoïstes », et cela m’avait donné envie de découvrir un autre roman de l’auteur dont j’avais aimé la plume. Encore une fois, j’ai vraiment été conquise par le style de l’auteur, très fluide et qui permet d’entrer tout de suite dans l’histoire, de cerner immédiatement les personnages.

Ici, Schmitt traite d’un sujet grave, et pourtant le roman est plein d’humour. En effet, l’auteur adopte le point de vue de l’enfant, et ce dernier a des remarques très ingénues qui m’ont fait sourire. Il y a peu de personnages, mais les 4 principaux sont rapidement identifiés, et leur caractère est posé en quelques lignes. De ce fait, on s’attache à eux presque immédiatement, et on est témoin de leur évolution.

J’ai lu un certain nombre de romans sur la 2nd guerre mondiale et la déportation, mais c’est la première fois que je l’aborde d’un point de vu qui se veut léger, mais tout de même réaliste. Pourtant, cela n’empêche pas le roman d’aborder des sujets sérieux, mais avec un regard d’enfant, et donc de les rendre tout à fait abordable, voir même de leur donner un regard nouveau, notamment en ce qui concerne la ou plutôt les religions.

Cependant, j’ai un peu de difficulté avec les romans aussi courts. Rapidement lu, rapidement oublié, et pas grand-chose à en dire. Je trouve ça bien dommage, et je ne pense pas être capable d’avoir un coup de cœur pour un roman si court.


2 commentaires:

Hajar a dit…

Pourtant justement je me disais que ta chronique est très bien faite et que tu en parles d'une façon fluide et limpide ! En tout cas, ça m'a donné envie de le lire, j'ai toujours fui ce livre, j'avais peur que ce soit une histoire religieuse dans laquelle je me perdrai et m'ennuierai !

Coline a dit…

@Hajar : ah, c'est marrant tu vois car en l'écrivant, je trouvais que je tournais en rond et ne disait rien de bien intéressant. Comme quoi. Je ne pense pas que tu puisses t'ennuyer en le lisant, vraiment.