« 7 JOURS À LA
HAVANE est un instantané de la Havane d’aujourd’hui : un
portrait contemporain d’une ville éclectique à travers un film composé de 7
chapitres réalisés par Benicio del Toro, Pablo Trapero, Julio Medem, Elia
Suleiman, Gaspar Noé, Juan Carlos Tabío et Laurent Cantet. À travers leurs
différentes sensibilités, origines et styles cinématographiques, ils ont saisi
l’énergie et la vitalité qui rendent cette ville unique. Certains réalisateurs
ont eu le désir de croiser la réalité cubaine en prise avec son quotidien, avec
le regard d’étrangers loin de leurs repères. D’autres ont choisi l’immersion
totale et se sont inspirés de la vie de la population locale.
Chaque chapitre raconte une journée de la semaine, à travers le
quotidien d’un personnage différent. Loin des clichés, ce film a pour vocation
de faire résonner l’âme de cette ville hétéroclite au fil des quartiers, des
ambiances, des générations et des cultures. Si les 7 histoires présentent des
intrigues différentes, les réalisateurs ont accepté d’inscrire leur récit dans
une trame partiellement commune et de lier les histoires entre elles, afin de
créer une impression d’unité dramatique. »
Présentation Allociné
Il y a plusieurs films de la
sélection de Cannes que je souhaite voir, et 7 jours à la Havane en faisait parti.
J’étais assez curieuse de découvrir Cuba que je ne connais pas vraiment, mais
aussi de voir un film constitué par 7 morceaux de films.
Le résultat m’a assez moyennement
convaincu. J’ai aimé 5 des réalisations,
je me suis clairement ennuyée durant une, j’ai été indifférente à une autre, et
j’ai été gênée par une dernière. Cependant, les 5 que j’ai aimé m’ont vraiment
beaucoup plu.
J’ai trouvé que le tout manquait
un peu de cohérence, d’un fil conducteur quelconque. Au départ, j’ai eu le
sentiment que chaque élément avait pour pivot un étranger débarquant à la Havane et découvrant cette
ville, un peu comme le spectateur lui-même. Mais en fait non, c’est le cas
uniquement pour une partie des éléments. De la même façon, je pensais qu’il y
aurait un mélange plus flagrant des personnages des différentes réalisations,
mais ce n’est pas le cas, ce qui est un peu frustrant, car pour certains
d’entre eux, on n’a un peu envie de savoir ce qui va lui arriver (heureusement, c’est le cas pour l’un des
personnages les plus attachants). Je dirais que la première heure du film
est très agréable, et m’a totalement convaincue (cela correspond aux 3 premières réalisations, dont celle de Benicio
del Toro qui est très réussie). Ensuite, cela se dégrade, et cela donne un
film plutôt longuet.
Néanmoins, s’il y a bien une chose indéniable dans ce film, c’est que chaque
réalisateur a pris un soin particulier à l’image en tant que telle. Chaque
réalisation (ou presque, j’enlèverai
celle que je n’ai pas aimé du tout) contient des images, des plans, d’une
beauté terrible, j’ai été totalement conquise. Certaines réalisations ont
également mis l’accent sur la musique cubaine, et c’est également magnifique,
entrainant, plaisant.
Cela m’a rappelé l’époque où je
regardais beaucoup de films mexicains (oui
oui, j’ai fait ça), et j’avais oublié combien l’espagnol était une langue
que j’appréciais (car j’ai vu le film en
VO, et il est en majorité en espagnol), même si elle en retour ne m’a
jamais appréciée…
A titre d’indications, je crois
que deux personnes sont parties au cours de la projection, et je pense
également que cher et tendre se serait fermement ennuyé tout au long du film (mais il avait vu le coup venir, c’est
pourquoi j’étais seule).
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