Créée par Josh Whedon (créateur de Buffy)
Avec : Eliza Dushku
Série arrêtée – 2 saisons.
Synopsis
Au sein d'un programme top secret, des hommes et des femmes sont
programmés pour remplir des missions spécifiques. Ces dernières peuvent être
d'ordre romantique ou physique mais aussi les faire entrer dans l'illégalité.
Pour qu'ils remplissent à bien leurs différents contrats, on leur programme à
chaque fois une nouvelle personnalité, des capacités et des mémoires
différentes. Après chaque mission, leurs souvenirs sont effacés et ils
retournent au laboratoire secret nommé Dollhouse. Dans cet étrange univers,
Echo, une jeune doll, voit ses souvenirs refaire peu à peu surface... (source
Allociné).
Au mois de juillet, lors de
mon tout premier TopFiveSériesAddict, je vous disais que je n’avais jamais
regardé Dollhouse, et que la cause était simple : la série avait pris fin
trop tôt, et cela m’avait découragé. Cependant, en parler sur mon blog m’a
redonné envie de découvrir cette série, et justement, il y a encore quelques
jours, j’avais un peu de temps à tuer (ce
n’est désormais plus du tout le cas, donc la mise à jour de ce blog va être très
aléatoire, je sens que je vais écrire plusieurs articles d’un coup et les programmer),
du coup, je me suis procurée le coffret intégral de la série (qui contient donc deux saisons), et j’ai
visionné.
Je comprends maintenant
pourquoi cette série n’a pas marché, mais c’est quand même dommage.
La première saison peine un peu à démarrer je pense, et il est
difficile de s’attacher à Echo, le personnage principale, tout simplement parce
qu’Echo n’est qu’une coquille vide, et que différentes personnalités prennent
possession de son corps. Les autres personnages ne sont pas beaucoup plus
sympathiques, le flic est trop acharné dès le départ, le savant fou est trop
égoïste, etc. Du coup, la série manque
de rythme, d’autant plus que chaque épisode est une histoire différente, et
je pense qu’hormis pour les séries policières, nous n’avons plus vraiment l’habitude
de ce genre de format (pourtant, les
épisodes de Buffy dans leurs débuts étaient ainsi, l’intrigue principale ne se
dessinait que très légèrement).
Ensuite, j’ai appris que l’épisode
13 de la saison 1 avait été tourné au cas où la série aurait été annulée, et il
est vrai que cet épisode donne une autre dimension à la série, un côté plus
sérieux, et plus dramatique.
Du coup, toute la saison 2 bénéficie d’une sorte de coup d’accélérateur… un
peu trop pour le coup ! J’avais l’impression que Joss Whedon voulait
tout dire dans cette saison car il craignait, à juste titre, que ce soit la
dernière. Cependant, c’est une bonne saison quand même. Je me suis enfin
attachée à Echo, beaucoup attachée même, ainsi qu’au flic (c'est à dire Paul), à Topher (le
savant), et aux autres poupées.
Dans la saison 2, la série
prend réellement une autre dimension, et la série prend un tour intéressant.
Quel dommage quand même de quitter encore une fois Eliza Dushku que j’adore
depuis si longtemps, et dont les séries tournent finalement toujours rapidement
court, mais celle-ci a l’avantage de former un tout cohérent, d’avoir une fin
qui clôt un peu quelque chose et ne laisse pas totalement un gout d’inachevé.
Cette série pose quand même quelques questions intéressantes, sur les
risques des progrès scientifiques, sur l’égoïsme et le manque d’empathie, sur
le fait que nous sommes tous uniques et que notre personnalité est ce que nous
sommes, non pas notre enveloppe physique. Cette série avait beaucoup de
potentiel.
Finalement, faut-il ou non regarder Dollhouse ? je pense que l’on
peut aisément passer à coté, ce n’est pas un « must see ». Mais j’ai
passé un bon moment, j’ai eu du mal à décrocher de la saison 2, même s’il est
indéniable qu’il y a quelque chose de non abouti, d’un peu raté dans cette
série, qui explique sûrement son échec. Cependant, pour ceux et celles qui aiment
les personnages féminins forts carrément kick ass (moi j’adoooore), qui apprécient l’idée de base de personnalités
multiples et de peur des progrès scientifiques, la série peut réellement
plaire, en tout cas j’ai beaucoup apprécié ces différents aspects, et j’aurais
bien continué encore un peu le chemin.
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